Norvège
En marge de la 4e journée de la Ligue des champions, l’AS Monaco se déplace mardi à Bodo/Glimt pour affronter une formation locale évoluant sur pelouse synthétique. Le coup d’envoi est prévu à 21h. Le déplacement, long de 2 500 kilomètres à vol d’oiseau depuis la Côte d’Azur, porte Monaco vers une région située quasiment au-delà du Cercle polaire. Les Monégasques savent qu’ils affrontent une équipe singulière, habituée à jouer sur un terrain artificiel au Aspmyra Stadion.
La ville de Bodø est vaste: sa superficie équivaut à treize fois celle de Paris et elle se rapproche de mégapoles comme Londres ou New York. Sa population est d’environ 53 000 habitants, comparable à celle de Bayonne, Cagnes-sur-Mer ou Fontenay-sous-Bois. Le climat extrême et le terrain synthétique marquent l’identité de Bodo/Glimt, qui dispute ses matches européens sur une pelouse artificielle.
Demi-finale de Ligue Europa l’an dernier
L’Aspmyra Stadion peut accueillir environ 8 000 places et a vu la « horde jaune » remporter 31 de ses 40 matches européens à domicile. Le club a atteint les quarts de finale de la Ligue Conférence en 2022, puis les demi-finales de la Ligue Europa la saison passée, s’offrant notamment Porto, l’Olympiakos et la Lazio Rome. Solide pour le champion de Norvège qui compte quatre titres, Bodo/Glimt s’est imposé au milieu des mastodontes Rosenborg et Molde.
Le secret et le nom du club
Le secret du club, résume le capitaine Ulrik Saltnes, c’est « les gens ». « Les bonnes personnes aux bons endroits », expliquait-il en septembre dernier. Actuel dauphin du Viking FC dans un championnat qui se joue sur l’année civile, Bodo/Glimt avance en Ligue des champions malgré des défis récurrents et des adversaires bien plus lourds que lui. Les Norvégiens ont débuté la campagne européenne avec deux nuls contre le Slavia Prague et Tottenham, avant une défaite à Galatasaray.
Pourquoi un slash dans le nom ?
L’effectif est composé presque exclusivement de Norvégiens, avec quelques noms connus comme Patrick Berg ou Jens Petter Hauge. Si Bodo correspond à la ville, Glimt est un surnom qui peut se traduire par éclair ou étincelle. Le club s’est démarqué en abandonnant le trait d’union pour un slash afin d’éviter les confusions: Bodo/Glimt n’était pas une simple opposition entre la ville et le surnom, mais une identité unique rendue plus lisible.
