
Mitchell Robinson : le retour qui booste les Knicks vers les playoffs
Découvrez comment Mitchell Robinson renforce les Knicks pour les playoffs après son retour sur le terrain.
Malgré une saison sans match, Mitchell Robinson a été une source d’espoir pour les fans des Knicks. Chaque fois que la défense de l’équipe, classée parmi les dix dernières, était évoquée, la réponse était souvent « Attendez le retour de Mitchell Robinson ! » Bien que cela puisse sembler simpliste, lors de son retour sur le terrain lors de la victoire palpitante des Knicks 114-113 contre les Grizzlies de Memphis vendredi, Robinson a démontré de manière éclatante toutes les façons dont il peut contribuer à propulser les Knicks vers un titre cette saison.
Un retour prometteur
Robinson a joué seulement 12 minutes pour son retour, continuant à retrouver son rythme après une opération à la cheville. Il a marqué six points, capté cinq rebonds et délivré une passe. Ce qui est remarquable, c’est que les Knicks ont affiché un meilleur score de +11 lorsqu’il était sur le terrain. Analysons quelques façons significatives dont le retour de Robinson peut aider New York à franchir un cap.
Rebonds offensifs
Quiconque a regardé la domination des Knicks contre les Cavaliers en première ronde des playoffs de 2023 sait à quel point Robinson peut être influent sur le rebond offensif. Lors de cette série, il avait presque autant de rebonds offensifs (29) que le pivot des Cavs, Jarrett Allen, n’en avait de totaux (37). Bien qu’il n’ait récupéré qu’un seul rebond offensif lors de son retour, il a été proche de saisir plusieurs ballons 50-50, qui devraient lui revenir lorsqu’il retrouvera son niveau de condition physique.
Mesurant 2,13 m et pesant 109 kg, Robinson est une véritable force de la nature. Lorsqu’il décide de sauter pour récupérer le ballon, il est rare de réussir à le contrecarrer. On a pu voir, par exemple, comment le pivot des Grizzlies, Brandon Clarke, était poussé comme une poupée de papier par Robinson lors d’un rebond offensif. Bien qu’il ait raté son tir de suite, il est évident qu’avec un peu de rythme, ces occasions seront converties la plupart du temps, rappelons qu’il détient le record de la NBA pour l’exactitude des tirs à 74,2 % en 2020.
Protection du cercle
Bien que Karl-Anthony Towns soit un joueur offensif exceptionnel cette saison, il n’est pas du tout comparable à Jaren Jackson Jr. en termes de protection du cercle. Towns se classe dans le 23e percentile pour défendre les tirs au panier, tandis que Robinson, lors de sa dernière saison quasiment complète en 2022-23, se classait dans le 65e percentile, une nette amélioration.
Robinson exerce une pression sur les tireurs de manière dissuasive, comme on l’a vu lors de son retour où il a empêché Ja Morant de prendre un tir habituel. Robinson est également très mobile pour un joueur de sa taille, ce qui lui permet de couvrir beaucoup de terrain défensivement. Les Knicks, qui autorisent le neuvième plus grand nombre de points dans la raquette cette saison, pourraient vraiment bénéficier de sa présence pour intensifier leur défense en vue des playoffs.
Espace vertical
Le principal défaut de Towns en tant que joueur offensif est son manque de dynamisme en vertical. Robinson, étant le prototype de la menace en alley-oop, reste généralement prêt près du cercle pour punir les grandes personnes qui le laissent seul pour aider sur les pénétrations de Jalen Brunson ou d’autres marqueurs extérieurs des Knicks. Lors de son retour, il a bien conclu un tir facile après une passe d’Anunoby.
Avec l’importance que les équipes accordent à Brunson dans la raquette, Robinson devrait voir au moins trois ou quatre occasions d’alley-oop par match, une source de points facile que New York peine à dénicher sans lui.
Soutien à Towns
Towns a été solide cette saison, n’ayant manqué que six matchs, mais il est toujours bon d’avoir une option fiable prête à entrer sur le terrain. Avec la blessure au genou d’Ariel Hukporti, les Knicks manquent de poids lourds, et Robinson permet à Thibodeau de se reposer un peu plus sereinement si Towns devait manquer des minutes.
Un autre aspect critique est celui des fautes. Towns, au cours de sa carrière, a moyen de 3,6 fautes par match en playoffs, ce qui l’oblige souvent à s’asseoir tôt. C’est déjà ce qui s’est passé vendredi lorsque Robinson a dû entrer en jeu juste avant la septième minute du premier quart après que Towns ait commis sa deuxième faute.