France
Michael Owen découvre l’importance du Ballon d’Or en recevant le trophée
Lorsqu’il a été couronné Ballon d’Or en 2001, Michael Owen, l’ancien attaquant anglais, a vécu une expérience pour le moins surprenante. Invité à témoigner sur talkSPORT, il a confié qu’il ignorait totalement l’existence de ce trophée emblématique au moment de le recevoir. Une révélation qui illustre à quel point la reconnaissance individuelle dans le football a évolué au fil des années.
En racontant cette anecdote, Owen a expliqué : « Quand Gérard Houllier m’a appelé pour me dire : ‘Tu as gagné le Ballon d’Or’, je lui ai répondu : ‘C’est quoi ça, coach ?’ » Cette réaction témoigne de la méconnaissance qu’il avait du prestige associé à ce prix dans les années 2000. Pourtant, à cette époque, le Ballon d’Or était déjà considéré comme la récompense individuelle la plus prestigieuse dans le monde du football, mais son aura ne semblait pas encore pleinement reconnue en Angleterre.
Une reconnaissance tardive en Angleterre
Jusqu’à son transfert au Real Madrid, Owen n’avait pas conscience de l’impact du Ballon d’Or. Selon lui, en Angleterre, cette distinction était peu médiatisée : « À l’époque, on n’en parlait jamais dans notre presse. Ce n’était pas un sujet. » Pourtant, en Espagne, la donne était différente. Dès que son nom était évoqué, on associait souvent sa réussite à la quête du prestigieux trophée, symbole de reconnaissance et de prestige dans le football mondial.
Ce n’est qu’au fil de ses années en Espagne qu’il a compris l’importance réelle du Ballon d’Or. « En Espagne, dès qu’on mentionnait mon nom, on ajoutait toujours : Ballon d’Or. C’était un marqueur de prestige », a-t-il confié. Cette distinction individuelle a gagné en notoriété en Angleterre seulement récemment, admet-il : « Ce n’est que depuis 5 ou 10 ans qu’on reconnaît vraiment son importance ici. »
Une victoire marquante dans une carrière exceptionnelle
En 2001, Michael Owen a décroché son unique Ballon d’Or, devançant des joueurs tels que Raul, qui était deuxième, ou encore Oliver Kahn, troisième. Son palmarès comptait déjà 158 buts en 297 matches avec Liverpool, ce qui lui avait valu cette reconnaissance ultime. Dans le top 10 de cette année-là figuraient également des stars comme David Beckham, Francesco Totti ou Luis Figo.
Ce récit illustre non seulement la trajectoire personnelle de Owen, mais aussi l’évolution de la perception du prestige associé au Ballon d’Or, qui, aujourd’hui, reste l’une des récompenses les plus convoitées dans le monde du football.
