Mesut Ozil, ancien joueur vedette d’Arsenal, se voit interdit de retour au sein de son ancien club en raison de ses liens présumés avec un groupe d’extrême droite turc, le Loup gris, dont il arbore également un tatouage. Cette décision intervient dans un contexte où sa notoriété est de plus en plus entachée par des affiliations politiques controversées.
Une carrière emblématique
Ozil, un des joueurs les plus talentueux de sa génération, a connu un parcours prestigieux, ayant joué pour des clubs tels que Fenerbahçe, Arsenal, Real Madrid et Werder Bremen. Il est notamment honoré d’avoir remporté la Coupe du Monde, un titre de LaLiga, ainsi que plusieurs coupes nationales et internationales.
Liens politiques controversés
Depuis sa retraite du football il y a deux ans, Ozil a souvent fait la une des journaux, non seulement pour ses vidéos d’entraînement, mais aussi en raison de ses engagements politiques. En 2023, il a été présenté comme membre du comité de direction du parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP), dirigé par le président turc Recep Tayyip Erdoğan, qui a également été son témoin de mariage en 2019.
La controverse s’est intensifiée l’été dernier lorsqu’Ozil a exhibé un tatouage représentant un loup gris, un symbole associé à l’extrême droite et à l’ultra-nationalisme. Cette image a suscité des inquiétudes, car le groupe des Loups gris est lié à plusieurs actes de violence, y compris une tentative d’assassinat contre le Pape Jean-Paul II en 1981.
Conséquences pour Ozil
En raison de ses affiliations politiques suspectes, Ozil a été tenu à l’écart d’un hommage organisé par Werder Bremen pour l’ancien joueur Diego Ribas. Selon les déclarations d’un porte-parole du club, la décision a été prise pour des raisons de valeurs que le club souhaite défendre.
Les autorités françaises et autrichiennes, parmi d’autres pays européens, ont interdit les activités du groupe des Loups gris, à la suite d’incidents liés à l’adoption de symboles ultranationalistes.
Réactions et controverses
L’affiliation politique d’Ozil et ses déclarations publiques, telles que celles sur le racisme qu’il a subi en jouant pour l’Allemagne, continuent d’alimenter les débats. Il a exprimé des sentiments contradictoires sur son identité, affirmant qu’il était considéré comme allemand lorsqu’il gagnait, mais comme immigrant lorsqu’il perdait.
Ses actes et ses déclarations ont suscité des réactions variées, soulignant le respect que lui portent certains en Turquie, notamment après avoir choisi Erdoğan comme témoin de son mariage avec la mannequin Amine Gulse.








