Mercato estival : défis, transferts et dépenses record en France et en Europe

Mercato estival : défis, transferts et dépenses record en France et en Europe

Analyse complète du mercato estival 2023 : transferts, dépenses record, et mouvements clés des clubs français et européens.

France, Angleterre, Allemagne, Arabie Saoudite

Mercato estival : défis, transferts et dépenses record en France et en Europe

Le mercato estival s’est clos lundi dans une atmosphère bouillonnante, confirmant les grandes tendances qui ont animé la période des transferts ces dernières semaines. En France, la clôture a été anticipée et a eu lieu à 20 heures, mais elle n’a pas empêché des mouvements significatifs. Parmi eux, Benjamin Pavard a quitté l’Inter pour rejoindre l’OM, tandis qu Adrien Rabiot quittait également Marseille pour tenter une nouvelle étape en Serie A. Le phénomène est persistant chez les Bleus: certains internationaux ont changé d’air, comme Hugo Ekitiké qui signe à Liverpool après un passage par Francfort, et des retours marquants ont ponctué l’été, avec le retour des champions du monde 2018 dans l’Hexagone.

L'arrivée de Hugo Ekitiké à Liverpool, la relance de Paul Pogba à Monaco et la signature de Lucas Chevalier au PSG ont marqué le mercato estival.
Hugo Ekitiké, Pogba et Chevalier ont été parmi les mouvements forts de l’été.

Bleus en mouvement : Rabiot, Giroud, Pogba et autres

Les clubs français ont une fois de plus attiré l’attention par leur activité, avec plusieurs éléments qui faisaient partie du dispositif des Bleus qui prennent désormais un nouveau cap estival. Parmi les mouvements les plus marquants, on retrouve le passage du gardien Lucas Chevalier du Lille au PSG, le départ de Theo Hernandez du Milan à Al-Hilal, ainsi que les évolutions d Adrien Rabiot et de Benjamin Pavard qui reviennent ou changent de cadre après leur expérience précédente. Le mercato a aussi vu le retour de Paul Pogba à Monaco et celui de Florian Thauvin à Lens, après leur titre de champion du monde 2018. Les clubs français n’ont pas ménagé leurs efforts pour rester compétitifs et attirer des talents, parfois en provenance de ligues étrangères.

Le poids du mercato en Europe et les chiffres phares

Le marché anglais a une nouvelle fois occupé le devant de la scène par son niveau d’investissement. À moins de deux semaines de la fin de la fenêtre, les dépenses envisagées se rapprochaient ou dépassaient les records, avec des chiffres qui témoignent de l’ampleur du phénomène. Selon les données de Transfermarkt, le championnat anglais a vu près de la moitié des transferts les plus onéreux se diriger vers ses clubs, et les estimations indiquent que la Premier League pourrait approcher ou dépasser les 3,5 milliards d’euros dépensés en cette fenêtre, un nouveau record.

Liverpool a été particulièrement actif et s’est imposé comme l’un des clubs les plus gourmands de l’été. Trois des transferts les plus coûteux de la période l’ont concerné: Florian Wirtz pour environ 125 millions d’euros, Hugo Ekitiké pour 95 millions, et Alexander Isak pour un montant record d’environ 145 millions d’euros. À cela s’ajoutent Milos Kerkez (autour de 47 millions) et Jeremie Frimpong (environ 40 millions), ce qui porte le total des dépenses des Reds à près de 485 millions d’euros selon Transfermarkt.

Dans la foulée, les autres cadors européens ont aussi renforcé leurs rangs, tandis que les clubs qui luttent pour les places européennes ont tenté des coups importants. Arsenal a notamment recruté des éléments comme Martin Zubimendi et Viktor Gyökeres, et Manchester City a dû remplacer certains postes clés. Chelsea, pour sa part, a remanié son attaque avec deux recrues brésiliennes, tandis que la plupart des clubs de Premier League ont enregistré des dépenses conséquentes.

En France: Strasbourg devance le PSG et l’OM en dépense, une Ligue 1 sous influence

En Ligue 1, Strasbourg a affiché le budget le plus important de l’été, avec environ 128 millions d’euros dépensés, selon Transfermarkt. Le club alsacien, propriété du groupe BlueCo, a continué à investir dans un ensemble de jeunes talents prometteurs, allant de Kendry Paez à Julio Enciso, en passant par Joaquin Panichelli et Mathis Amougou. Au total, 17 recrues ont rejoint l’effectif, qui disputera la Ligue des champions si les conditions le permettent.

L’Olympique de Marseille a également été l’un des clubs phares de la fenêtre, provoquant des remous après une défaite inaugurale et une affaire impliquant Adrien Rabiot qui ont secoué le club. Dans les derniers jours du mercato, Pavard, Nayef Aguerd, Emerson Palmieri et Matt O’Riley sont arrivés, portant le nombre de recrues à 14. De son côté, l’Olympique lyonnais a dû jongler avec ses comptes et la surveillance de la DNCG, en misant sur 36 millions d’euros investis sur huit arrivées, notamment via des transferts en provenance de la République tchèque, du Portugal et d’Espagne, ainsi que de la réserve de Liverpool.

Le Paris Saint-Germain a, lui, opté pour la stabilité. Le club francilien a confirmé quelques arrivées comme Lucas Chevalier en remplacement de Gianluigi Donnarumma et Illia Zabarnyi pour renforcer la défense centrale, ainsi qu’un jeune gardien remplaçant, Renato Marin. En revanche, le dégraissage a été efficace avec les départs de Marco Asensio, Nordi Mukiele, Carlos Soler, Milan Skriniar et Arnau Tenas, et les prêts de Renato Sanches et Randal Kolo Muani.

Cette intersaison reflète les priorités des clubs européens, avec une double dynamique: d’un côté, les mouvements qui redessinent les effectifs français et européens, et de l’autre, un engagement financier massif qui confirme le statut du football comme un marché international toujours plus move et compétitif.

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