Après seulement trois matchs de Ligue 1, l’Olympique de Marseille se trouve déjà sous les feux des critiques. Capitaine de l’OM, Leonardo Balerdi traverse un début de saison difficile: la formation marseillaise pointe à la 10e place, avec trois points pris sur neuf possibles. Ces premiers résultats fragiles alimentent un débat sur la ligne arrière et sur la nécessité de bousculer la hiérarchie défensive.
Un début de saison qui met Balerdi sous pression
Dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Christophe Dugarry n’a pas hésité à viser directement le défenseur argentin. Selon lui, il serait temps que Roberto De Zerbi prenne une décision forte dans ce secteur: « Les faits parlent d’eux-mêmes. Balerdi, je n’ai pas été subjugué par ses qualités dès le départ. À un moment, quand tous ses entraîneurs l’ont tour à tour mis titulaire, je me suis dit : “Duga, tu ne comprends rien, tu dois essayer d’être plus positif pour voir différemment ce garçon.” J’ai essayé, mais je n’y arrive toujours pas ! »
Ce verdict tranché relance inévitablement la question de la régularité du jeune défenseur de 26 ans. Il est souvent décrit comme élégant et techniquement à l’aise, mais les erreurs répétées et les prestations irrégulières alimentent les débats sur une éventuelle différence entre le potentiel et la réalité en Ligue 1.
Les enjeux défensifs et les implications pour l’OM
Le constat de Dugarry intervient à un moment où l’OM, avec un recrutement défensif récent, peut réévaluer sa configuration arrière. Le coach De Zerbi pourrait être tenté d’essayer une cartouche sans Balerdi pour tester une autre dynamique défensive et voir si l’équipe gagne en stabilité lorsque la hiérarchie est clarifiée. La question demeure: l’entraîneur italien suivra-t-il cette recommandation et osera-t-il basculer vers une défense sans son capitaine?
Par ailleurs, des éléments médias évoquent le dossier Ordoñez, apportant un éclairage sur les mouvements du mercato. Selon des sources médiatiques, Bruges aurait tenté de pousser une offre ambitieuse de l’ordre de 40 à 50 millions d’euros pour Ordoñez, mais un accord à 25 millions existait néanmoins. Les délais pourraient avoir coûté cher à l’OM, qui a finalement privilégié Aguerd comme option de secours, ce qui illustre le caractère parfois complexe des décisions du Mercato et leurs répercussions sur la hiérarchie de l’effectif.
En somme, les prochains choix de l’entraîneur et les performances en championnat détermineront si Balerdi parviendra à gagner la confiance retrouvée de ses partenaires et du public, ou si le mouvement autour de la défense s’accélérera pour répondre aux exigences du club dans le cadre du transfert et de l’évolution de l’effectif.









