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Après le Grand Prix de São Paulo, Andrea Stella, le directeur de McLaren, s’est ouvertement interrogé sur Red Bull et son choix d’installer une unité de puissance entièrement neuve sur la RB21 de Verstappen après une qualification décevante, et sur la manière dont ce changement pourrait être pris en compte dans le plafond budgétaire prévu pour 2025.
Lors de la Q1, Verstappen n’a pas réussi à sortir du lot et a été classé 16e, ce qui a donné à Red Bull l’opportunité de procéder à un remplacement complet de l’unité Honda de la RB21, obligeant le pilote à partir des stands.
En course, Verstappen, quadruple champion du monde, dont les réglages avaient été ajustés après la fin du parc fermé, a progressivement remonté le peloton et est monté sur le podium en troisième position, derrière Lando Norris et Kimi Antonelli.
À l’issue de l’épreuve, Stella a été interrogé sur l’éventuel avantage apporté par ce changement moteur et sur ce que McLaren ferait à leur place. Sa réponse a montré une certaine perplexité quant à la façon dont ce changement a été effectué et sur sa prise en compte dans le plafond budgétaire.
« En termes de performances, introduire un nouveau moteur de nos jours — je ne sais pas comment cela fonctionne pour Honda — mais globalement, ces moteurs ne se dégradent pas beaucoup avec le kilométrage », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi, en règle générale, on n’en changerait pas et on n’accepterait pas une pénalité ou une perte de positions, car les performances ne compensent pas vraiment la perte. »
« Pour être honnête, ce type de changement de moteur constitue aussi un défi pour la réglementation, car il serait utile de savoir si le coût du moteur est désormais pris en compte dans le plafond budgétaire », a-t-il ajouté. « Si le moteur a été changé pour des raisons de performances, il devrait être pris en compte dans le plafond budgétaire. »
« Oui, je pense que c’est tout, je n’ai pas grand-chose de plus à ajouter à ce sujet », a-t-il conclu avant de quitter la conférence de presse.
