McLaren et les règles Papaya: deux pilotes, peu d'autorité

McLaren et les règles Papaya: deux pilotes, peu d’autorité

Formule 1 | Jacques Villeneuve critique la gestion des deux pilotes McLaren et les règles Papaya, après des incidents et des tensions autour du titre.

France

Jacques Villeneuve a ouvertement critiqué McLaren pour la manière dont l’écurie gère ses deux pilotes dans la course au titre. À cinq courses de la fin, seuls 14 points séparent Oscar Piastri et Lando Norris en tête du championnat des pilotes de F1 2025. Les règles Papaya, utilisées par McLaren, ont été scrutées à la loupe lors des dernières courses.

Tout a commencé à Monza, où Piastri a reçu l’ordre de laisser passer Norris après un arrêt au stand trop lent de ce dernier. À Singapour, Piastri s’est plaint du dépassement agressif de Norris dans le premier tour. Les commissaires ont décidé de ne prendre aucune mesure, ce qui signifie que McLaren n’est pas intervenu dans un premier temps.

Avant le Grand Prix des États‑Unis, il a été révélé que Norris subirait des répercussions. Ces conséquences ont ensuite été annulées après le rôle joué par Piastri dans l’accident qui a éliminé les deux pilotes McLaren de la course sprint.

Pour le champion du monde 1997, les règles Papaya manquent d’autorité et ne se révèlent pas suffisamment strictes. « Eh bien, les règles Papaya ne fonctionnent pas vraiment, elles ne fonctionnent pas avec force ou ne se révèlent pas strictes. Allons-y pour le championnat, nous nous battons pour cela. Voilà le mot d’ordre. Mais il y a zéro autorité. » Selon lui, cela donne l’impression que deux enfants disputent une partie et que les sanctions n’arrivent pas.

Il observe que Norris élève son niveau lorsque il affronte Verstappen plutôt que Piastri. « Cela semble trop doux, comme si deux enfants se disputaient dans un coin de leur chambre. Tu as été méchant, et maintenant, c’est bon, on repart à zéro. »

Selon Villeneuve, Norris n’a pas eu l’opportunité qu’il aurait dû avoir, mais il a rebondi lors des deux dernières courses. Il a été rapide et semble être un meilleur pilote lorsqu’il affronte Max Verstappen. Beaucoup mieux que lorsqu’il affronte son coéquipier, peut-être à cause des règles Papaya. Laissons-les courir et ça ira mieux aussi pour Piastri.

Et Villeneuve affirme qu’il voit Verstappen franchir la ligne en tête, avant le drapeau à damier final, pour le titre. « Il ne faut jamais sous-estimer Max. C’est un vrai champion. C’est un combattant acharné, il n’abandonne jamais et ne craque pas sous la pression. En fait, c’est lui qui met les autres sous pression. » « La voiture semble un peu plus facile à piloter, ce qui lui permet de mieux la régler. Au lieu d’attendre les qualifications pour être dans le rythme, il est désormais toujours dans le coup et les pilotes McLaren savent qu’il les traque, les talonne et se rapproche. Ils sentent la pression monter. »

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