Une première audience s’est tenue lundi aux Prud’hommes de Paris, dans un litige qui dure depuis deux ans entre Kylian Mbappé et le PSG. Mbappé réclame 243 millions d’euros, tandis que le club parisien réclame 440 millions d’euros pour solder le contentieux.

Au départ de ce contentieux, le capitaine de l’équipe de France réclamait le versement des trois mois de salaire restants et d’une prime qui n’a pas été versée, estimant que ces éléments lui étaient dus. « Il est déterminé », a résumé l’avocate de Mbappé.
Delphine Verheyden précise que, « depuis le début » de ce dossier, elle a veillé à ne pas porter le conflit devant les prud’hommes pour limiter le contentieux. À l’inverse, selon elle, c’est le PSG qui a poussé pour que le dossier soit porté devant le conseil des prud’hommes.
Concernant les rumeurs d’un accord verbal entre Mbappé et le PSG avant son départ à l’été 2024, Verheyden souligne que la France est « un pays de droit écrit ». « Lorsqu’on veut modifier un contrat de travail, il faut rédiger un avenant et les sphères sportives sont encore plus exigeantes, car il faut l’homologuer », précise-t-elle, soulignant que cela n’a pas été le cas pour son client et que « le droit est le même pour tous ».









