France
Marina Ferrari prend le poste de ministre des Sports en succédant à Marie Barsacq, nommée pour remplacer Gil Avérous et assurer ce poste pendant trois mois. La nouvelle ministre est Marina Ferrari, 51 ans, députée Modem de Savoie, qui hérite du même portefeuille et de défis similaires à ceux de sa prédécesseure.
Ancienne secrétaire d’État chargée du numérique sous le gouvernement Attal et ex-ministre déléguée à l’économie du tourisme sous le gouvernement Barnier, elle est peu connue dans le milieu sportif mais doit mener à bien des dossiers délicats dans un contexte budgétaire tendu. Le financement des Sports a été amputé depuis Paris 2024, et le projet de loi de finances 2026 prévoyait une nouvelle baisse de 17,6 % sur les trois missions, dans un cadre où l’État cherche à économiser massivement.
Plusieurs gros chantiers à gérer
Lors de son passage au pouvoir avec l’éphémère gouvernement Barnier, elle avait évoqué l’idée de tirer les enseignements de Paris 2024 pour préparer Alpes 2030, une perspective évoquée dans le Dauphiné Libéré en octobre dernier. L’amatrice de ski nordique aura peu de temps pour se lancer sur la piste des Jeux d’hiver, car le comité d’organisation des Alpes 2030, présidé par Edgar Grospiron, peaufine les derniers détails en vue d’un budget proche des 2 milliards d’euros.
Elle devra aussi veiller à ce que les garanties de l’État, dont celle de 362 M€ en cas de déficit du COJOP, soient intégrées dans la nouvelle mouture du texte du projet de finances 2026, et que l’examen de la loi olympique figure dans l’Agenda de l’Assemblée nationale, avec une adoption attendue avant la fin de l’année pour lancer les grands chantiers.
La passation entre les deux femmes au ministère des Sports est programmée lundi à midi, avant que la nouvelle ministre assiste au Conseil des ministres prévu à 16 heures. Marina Ferrari est la cousine de la journaliste Laurence Ferrari.
