Marathon de Toulouse : un défi inspirant face à la sclérose en plaques

Marathon de Toulouse : un défi inspirant face à la sclérose en plaques

Découvrez comment Quentin et Adel ont relevé le défi du marathon de Toulouse, prouvant que le sport peut être une véritable thérapie face à la sclérose en plaques.

France

Des dizaines, des centaines, peut-être même un millier de Commingeois se sont alignés dimanche au départ du marathon de Toulouse, où 37 000 participants étaient inscrits ce week-end-là. Pour beaucoup, l’objectif était clair: souffrir en cadence pour franchir la ligne avec le sourire.

Quentin Hoarau et Adel Ould-Mouloud en faisaient partie.

Il y a six mois, Quentin ressentait des douleurs: la main gauche se paralysait, la jambe droite était douloureuse et marcher devenait une épreuve. Les examens médicaux confirmaient une sclérose en plaques. Le plan thérapeutique a alors préconisé des corticoïdes et une activité physique adaptée.

La métamorphose a commencé: Quentin a arrêté de fumer, réduit l’alcool, adopté une meilleure alimentation et s’est offert une raquette de tennis. Ses amis l’ont soutenu et l’ont poussé à reprendre une activité sportive. Parmi eux, Adel a proposé de tenter le marathon de Toulouse cet été: l’aventure était lancée.

Les deux amis ont alors élaboré un programme d’entraînement, se faisant conseiller par des coureurs avertis et multipliant les sorties longues. Le jour J, ils ont vécu leur premier marathon ensemble. Bien loin des chronos des spécialistes, leur objectif initial de boucler les 42,195 kilomètres en 4 h 15 a été réévalué à la baisse.

« On a tenu jusqu’au 25e kilomètre en visant 4 h 30 », confie Quentin, les genoux encore protégés par des attelles. « Puis le mur est venu. » Ils ont terminé sans marcher, mais à des allures plus lentes: Quentin boucle l’épreuve en 4 h 40 et Adel, qui a souffert davantage, s’arrête plusieurs fois pour ajuster ses chaussures et retrouve sa foulée, pour conclure à 5 h 17. Leurs émotions, elles, étaient intactes: ils sont allés jusqu’au bout et repartent avec un bonheur partagé.

Ce récit témoigne d’une détermination partagée et d’un véritable esprit d’équipe.

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