Manifestations pro-Palestine perturbent la Vuelta : sécurité en danger

Manifestations pro-Palestine perturbent la Vuelta : sécurité en danger

Des manifestations pro-Palestine ont perturbé la Vuelta, mettant en danger la sécurité des coureurs lors de cette course cycliste en Espagne.

Espagne

La Vuelta est menacée par des manifestations pro-Palestine qui inquiètent les coureurs et mettent en jeu leur sécurité sur le parcours espagnol. Ce phénomène n’est pas nouveau cette année, mais il a de nouveau perturbé le déroulement de la course, suscitant des appels au calme et à la sécurité.

Des incidents qui bloquent le peloton

Ce mercredi, une nouvelle manifestation pro-Palestine a eu lieu avant le départ officiel de la 11e étape, jusqu’à bloquer le peloton. La veille, sur le tracé menant à El Ferial Larra Belagua lors de la 10e étape, des manifestants équipés de plusieurs drapeaux palestiniens ont perturbé la course et provoqué des situations dangereuses, allant jusqu’à provoquer la chute de Simone Petilli (Intermarché-Wanty).

Le coureur a expliqué la situation avec simplicité et urgence: « S’il vous plaît, nous sommes juste des coureurs cyclistes qui faisons notre travail et si ça continue comme ça notre sécurité n’est plus garantie. Nous nous sentons en danger. Nous voulons juste courir ! »

Un contexte récurrent

Cette 80e édition de la Vuelta a déjà été marquée par des interruptions liées à des manifestations pro-Palestine. Lors du contre-la-montre par équipes de la 5e étape, des militants porteurs de banderoles et de drapeaux palestiniens avaient tenté de bloquer les coureurs de l’équipe Israel-Premier Tech à Figueras, en Catalogne, montrant que les tensions entourent souvent l’événement.

Réactions des acteurs du peloton et des organisateurs

Louis Vervaeke (Soudal Quick-Step) a rappelé que les coureurs restent concentrés sur le sport: « Nous reconnaissons le droit de chacun de manifester, mais cela doit se faire en toute sécurité. Nous sommes ici pour le cyclisme, pas pour la politique. Je vous demande de ne pas nous mettre en danger ni vous-mêmes. »

Adam Hansen, président du CPA (syndicat des coureurs professionnels), a ajouté que des actions qui mettent en danger les athlètes sont inacceptables, même lorsque le droit de manifester est respecté.

Du côté des organisateurs, Javier Guillén, le directeur de la Vuelta, a annoncé le dépôt d’une plainte auprès de la police, qualifiant la manifestation d’« acte de violence ». Dans le même esprit, Sira Rego, ministre de la Jeunesse espagnole, a jugé « absolument inacceptable » de qualifier de violente une protestation pacifique contre une équipe soutenue par un État accusé de violence systématique dans la zone de Gaza.

Sécurité et perspectives

La sécurité des coureurs demeure au cœur des préoccupations des organisateurs et des autorités, qui cherchent à préserver la sécurité sur le parcours tout en respectant le droit de manifester. Les manifestations pro-Palestine, qu’elles soient pacifiques ou non, continuent d’alimenter le débat sur les limites entre expression collective et sécurité lors d’un grand événement sportif comme la Vuelta.

Les épisodes récents rappellent que, sur le Tour d’Espagne, la sécurité et la fluidité de la course restent prioritaires pour les équipes et les organisateurs face à des situations susceptibles d’affecter le déroulement des étapes et le bien-être des coureurs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *