Ancien adjoint de Manchester United, René Meulensteen estime que l’effectif dirigé par Ruben Amorim reste en lice pour le titre de Premier League. Les Red Devils viennent d’enchaîner trois victoires en championnat et se retrouvent à six points du leader Arsenal.
Actuellement sixièmes, United restent derrière Manchester City et Tottenham Hotspur et devancent Bournemouth et Sunderland, inattendus prétendants. Old Trafford a connu des moments difficiles ces dernières saisons, avec certaines de leurs prestations les plus éprouvantes en première division.
Meulensteen ajoute que les nouvelles recrues commencent à trouver leurs marques. En l’absence de compétitions européennes en milieu de semaine, le club pourrait renouer avec l’élan qui les avait quittés. Cette saison pourrait marquer leur retour parmi l’élite anglaise, avec Matheus Cunha et Bryan Mbeumo qui s’installent, et Benjamin Sesko qui commencera à obtenir du temps de jeu.
United retrouve le terrain de Premier League samedi, à domicile contre Nottingham Forest de Sean Dyche. Une victoire les placerait à quatre victoires d’affilée et renforcerait leurs chances de qualification en Ligue des Champions.
Meulensteen précise qu’ils ne se le disent peut‑être pas eux‑mêmes, mais il les voit capables de le faire. Il répète qu’il a été l’un des plus critiques des raisons qui l’avaient empêché de progresser, mais que si tout s’emboîte, Amorim mérite le crédit pour avoir tenu son système et pour que cela fonctionne.
Le consultant remarque que la question de la longévité dépendra des facteurs difficiles à évaluer: forme, continuité et même le destin. Il compare l’actuel Liverpool à la période actuelle et indique qu’on n’aurait pas imaginé ce qui se passe aujourd’hui. United a connu des passages difficiles; quelque chose semble se mettre en place et les joueurs retrouvent de la forme, les aspects négatifs se transforment en positifs. Cela peut faire d’eux une équipe capable de viser le titre.
Il souligne aussi que le travail d’Amorim bénéficiera désormais de périodes de repos plus longues entre les matches, avec cinq à six jours, parfois sept, pour préparer les adversaires suivants. Avec ce temps, l’entraîneur et ses joueurs peuvent travailler sereinement et revenir physiquement et mentalement plus frais.









