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Luis Rubiales défend son baiser à Jenni Hermoso lors de son procès
Le procès de Luis Rubiales, l’ancien président de la Fédération espagnole de football, a débuté le 3 février, portant sur un acte controversé lors de la finale de la Coupe du Monde féminine 2023. Ce procès fait suite à des accusations d’agression sexuelle en lien avec un baiser imposé à Jenni Hermoso.
Détails du procès
Rubiales s’est défendu ce mardi 11 février, affirmant être « absolument sûr » que Jenni Hermoso avait consenti à cet acte. Lors de son témoignage, il a déclaré : « Je lui ai demandé si je pouvais lui donner un petit baiser, elle m’a dit “ok” et c’est ce qui s’est passé ». Ces déclarations surviennent alors que Hermoso, entendue au cours du premier jour d’audience, a maintenu qu’elle n’avait jamais donné son consentement.
Les révélations d’un expert
Avant le témoignage de Rubiales, un expert en lecture labiale a été convoqué pour soutenir sa version. Toutefois, il n’a pas été en mesure de confirmer si la joueuse avait effectivement répondu à sa demande. Rubiales a ensuite exprimé ses regrets concernant son comportement lors de cet incident, admettant qu’il aurait dû garder son calme.
Accusations d’agression sexuelle
Rubiales est jugé pour agression sexuelle et coercition, accusé d’avoir tenté de faire pression sur Hermoso pour étouffer le scandale provoqué par le baiser. Jenni Hermoso a déclaré se sentir « peu respectée » en tant que femme et a évoqué les pressions exercées après l’incident, notamment pour réaliser une vidéo conjointe afin de minimiser l’ampleur de la situation.
Réactions et déclarations
Interrogé sur un communiqué diffusé par la RFEF après la finale, Rubiales a nié avoir participé à sa rédaction, tout en admettant en avoir eu l’idée. « Je me suis trompé, je me suis comporté comme un sportif après une victoire », a-t-il précisé, reconnaissant qu’il aurait dû adopter une attitude plus appropriée.
Sanctions envisagées
Le parquet espagnol a requis une peine de deux ans et demi de prison à l’encontre de Rubiales, considérant sérieusement la gravité des accusations portées. Ses coaccusés, l’ancien sélectionneur Jorge Vilda et deux autres dirigeants de la fédération, font également face à des accusations de coercition.