Lucy Bronze, internationale anglaise et vétérane des Lionesses, n’a pas l’intention de prendre sa retraite. Après la défaite de l’Angleterre contre l’Espagne en finale de la Coupe du Monde, Bronze a affirmé : « Je ne prends pas ma retraite de l’équipe d’Angleterre ». À 33 ans, elle se prépare pour le prochain Championnat d’Europe de l’année prochaine.
Une carrière toujours en pleine évolution
Bronze a participé à six tournois internationaux avec les Lionesses. À cet âge, beaucoup de footballeurs continuent leur carrière, à l’instar de la légende brésilienne Formiga, qui a joué jusqu’à 43 ans. « Formiga est mon idole », déclare Bronze. Elle admire également d’autres joueuses comme Marta, 38 ans, et Christine Sinclair, qui a pris sa retraite à 41 ans.
Elle reconnaît que sa performance n’est peut-être pas celle de ses années précédentes : « Je ne suis pas stupide, mon niveau n’est pas aussi bon qu’il y a quelques années, mais à cette époque, c’était le meilleur du monde », explique-t-elle. Bronze ajoute que tant qu’elle continuera à ressentir la passion pour le jeu, elle ne envisagera pas de prendre sa retraite.
La volonté de gagner
Son désir de continuer à gagner motive Bronze, qui a récemment rejoint Chelsea. Elle considère que chaque victoire doit être suivie d’une nouvelle ambition. « Au moment où j’ai gagné les Euros, je pensais déjà à la prochaine Coupe du Monde », souligne-t-elle. Ce mental de compétitrice la maintient au sommet de son jeu.
Les défis récents des Lionesses
Depuis la Coupe du Monde, Bronze admet que l’équipe a traversé des périodes difficiles. « Nous traînions des pieds jusqu’à la finale, et cela a été difficile pour beaucoup de joueuses », raconte-t-elle. Le changement dans l’équilibre de l’équipe se fait ressentir avec des attentes accrues, en particulier pour les nouvelles recrues.
Engagement pour l’avenir
Bronze, qui a récemment intégré le conseil de la PFA, désire apporter des changements dans des domaines où les femmes n’ont pas encore d’opportunités. « Il s’agit d’ouvrir des portes et de se faire entendre », dit-elle. Avec l’approche de 2025, une année prometteuse pour le football féminin, elle n’envisage pas de ralentir son rythme.












