Un like et des remous. Selon la version donnée par Chevalier, ce geste aurait été involontaire, son doigt ayant dérapé en faisant défiler son fil Instagram. Peu après, la polémique s’amplifiait au point que le gardien du PSG prenne la parole sur ses réseaux. Le joueur a précisé que l’affaire était menée dans son ensemble et qu’elle visait aussi sa famille.
L’ancienne figure du LOSC sortait de la sieste, dimanche, à quelques heures du choc contre Lyon, lorsqu’il a été informé par le club d’un like dont il n’avait pas connaissance: il avait aimé par erreur une publication défendant une position politique controversée. Le like a été rapidement supprimé. Une première étape consistant à prendre le temps d’évaluer l’évolution de l’affaire a été décidée en concertation avec le PSG.
La récupération politique orchestrée notamment par Éric Ciotti et le déferlement de haine après la victoire au Groupama Stadium ont poussé le gardien de 24 ans à prendre les devants. Il a publié un long texte peu après quatre heures du matin, seul et sans impliquer son community manager ni le club. Son passé familial et ses origines mixtes ont été évoqués pour rappeler que les extrêmes ne mènent à rien et que l’accusation de racisme était intolérable pour lui.
Le PSG a apporté son soutien à son joueur et a mis en avant la sincérité du message, avec l’espoir de tourner rapidement la page.
Sportivement, l’affaire est venue coïncider avec un début de saison en deçà des attentes. Il est difficile de mesurer l’impact sur sa préparation du match OL-PSG, mais le constat est là: il n’a pas affiché une sérénité suffisante et ses sorties aériennes ont semblé insuffisantes. L’entraîneur Luis Enrique a plutôt pointé du doigt le positionnement de la défense et les erreurs récurrentes après celles contre le Bayern Munich (1-2) en Ligue des champions.
Son entourage et les observateurs notent une sous-performance et l’absence d’un match référence. Cela fait partie de son apprentissage, avec de nouvelles attentes et une nouvelle méthodologie de travail. Après le succès contre Brest (3-0), il avait expliqué qu’il s’agissait d’un nouveau travail et d’une adaptation globale, et qu’il était convaincu que les beaux jours arrivaient.
Plus exposé médiatiquement que lors de son passage à Lille, Chevalier mesure au jour le jour la difficulté de suivre Gianluigi Donnarumma, l’un des artisans du sacre en Ligue des champions. L’entraîneur a rappelé qu’il faut apprendre à vivre avec les critiques, et Chevalier est encore dans cette étape.
Dimanche, face à Lyon, il a montré des difficultés dans le domaine aérien.









