Lucas Bachelier : nouvelle aventure à Narbonne en rugby professionnel

Lucas Bachelier : nouvelle aventure à Narbonne en rugby professionnel

Lucas Bachelier, ancien de Top 14, débute une nouvelle étape à Narbonne en Nationale, apportant expérience et ambition au club.

France

Une nouvelle étape pour Lucas Bachelier à Narbonne

Le rugby français voit un de ses joueurs expérimentés relever un nouveau défi au sein du Racing Club Narbonnais. Lucas Bachelier, ancien de Top 14, rejoint la ville de Narbonne pour renforcer la troisième ligne de l’équipe et apporter sa solide expérience à un groupe en pleine reconstruction cet été. Sa venue, tardive dans la saison, a été accueillie avec enthousiasme par les supporters narbonnais, encore marqués par la fin abrupte de l’exercice précédent.

Ce joueur de 30 ans, mesurant 1,88 m, n’arrive pas en fin de carrière. Après avoir évolué plusieurs saisons en Pro D2 avec Perpignan, il a disputé un total de 127 rencontres sous les couleurs de l’USAP depuis ses débuts en mars 2015, à moins de 20 ans. Moins sollicité lors des deux dernières saisons, Bachelier a tout de même participé à 13 matches, principalement en sortie de banc pour la saison 2024-2025.

« Je voulais quitter Perpignan, j’avais besoin de changement. J’arrivais à un moment de ma carrière où il était important de voir autre chose », explique-t-il. Après quinze années passées dans le club sang et or, il souhaitait découvrir une nouvelle expérience. Originaire de Porta, un village pyrénéen situé entre Andorre et Font-Romeu, il précise : « J’avais été sollicité par l’ancien staff du Racing depuis un moment, et la situation géographique me convenait parfaitement. Narbonne, c’est un club historique avec un projet ambitieux, notamment la remontée en Pro D2. C’était une opportunité intéressante, sans devoir partir à l’autre bout de la France. »

Découvrir une nouvelle division

Ancien capitaine du XV de France U20, Lucas Bachelier arrive avec un solide CV, mais il reste humble. Il insiste sur l’importance de la performance sur le terrain plutôt que sur les étiquettes. « Une étiquette de mec de Top 14, ça ne sert à rien… L’essentiel, c’est d’être bon sur le terrain. Si je peux apporter un petit plus à l’équipe, c’est une bonne chose, mais il faut surtout s’intégrer rapidement au collectif et être performant chaque week-end », confie-t-il.

Habitué des pelouses du Top 14 et de la Pro D2, le nouveau troisième ligne du Racing va découvrir la Nationale, le troisième niveau du rugby français. « Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre… C’est un championnat professionnel, donc il ne faut pas penser que ce sera plus facile ou plus difficile. C’est simplement différent », admet-il.

« Je pense que ça va être aussi intense qu’en Top 14, même si le jeu peut sembler moins rapide ou avec moins de facteurs X. Cependant, il ne faut pas sous-estimer les adversaires », ajoute-t-il. Ancien leader à l’USAP, Bachelier ne veut pas précipiter ses ambitions. « Il faut d’abord respecter ceux qui sont là depuis longtemps, et si un jour je devais prendre un rôle de leader, ce serait plus tard. Pour l’instant, il faut assimiler le projet de jeu pour pouvoir jouer chaque week-end », précise-t-il.

Une intégration déjà en marche

Lucas Bachelier connaît déjà certains de ses coéquipiers à Narbonne, notamment Boris Goutard, passé par l’USAP entre 2022 et 2024, ainsi que Paul Belzons et Pierrick Nova, rencontrés lors des sélections de jeunes en Languedoc-Roussillon. « On s’est croisés lors de nos jeunes années », raconte-t-il.

Le poste de troisième ligne s’annonce comme l’un des plus disputés cette saison au sein du club. Avec déjà six joueurs engagés lors de cette intersaison — Franklin Pelé, Jules Veyrier, Nael Souid, Loan Lavergne, Romain Delemarle et moi-même — l’équipe vise clairement la performance collective. « Je suis ici pour prendre du plaisir, jouer au rugby, enchaîner les matches et apporter le maximum à l’équipe », affirme Bachelier.

Le principal objectif reste la remontée en Pro D2, un défi qui anime tous les acteurs du club situé au Parc des Sports et de l’Amitié. Toutefois, Lucas Bachelier préfère ne pas se précipiter. « Il faut d’abord gagner un maximum de rencontres, peu importe la manière. Jouer bien et gagner, c’est ce qui compte le plus. Tout reste à construire, mais je suis confiant, cette aventure s’annonce passionnante », conclut-il avec enthousiasme, prêt à relever ce nouveau défi dans une division différente mais tout aussi exigeante.

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