Julen Lopetegui, ancien entraîneur récemment démis de ses fonctions au West Ham, s’est confié aux micros de l’émission El Larguero de la Cadena SER. L’entraîneur basque a évoqué la manière dont il a appris sa destitution et son parcours, notamment son passage à la tête du Real Madrid.
Une destitution inattendue au West Ham
Lopetegui raconte avoir été surpris par la décision de sa mise à l’écart : « Je me souviens avoir reçu un appel téléphonique m’annonçant la décision. Ce n’était pas un changement que nous attendions, mais nous avons dû l’accepter. » Malgré tout, il souligne que l’équipe se situait relativement proche des objectifs fixés en championnat. « Nous venions d’un très bon match contre Manchester City, même si nous avions perdu. »
Il décrit aussi l’intensité du football anglais : « Ce championnat a une particularité, qui ne te permet pas de quitter ton siège une seule seconde. Il y a un engagement total dans la continuité du jeu, ce qui crée ce rythme captivant. Cela nous force aussi, en tant qu’entraîneurs, à nous adapter ; les arbitres appliquent des critères différents. »
Préférences et projets d’avenir
Concernant son avenir, Lopetegui reste attaché à l’environnement quotidien des clubs : « Bien que j’aie eu des propositions de sélections nationales, ma préférence va à la compétition de clubs au quotidien. » Il précise qu’après son expérience à West Ham, il a reçu des marques d’intérêt, notamment de la Belgique, mais qu’il ressentait le besoin de retrouver de l’énergie.
Le Real Madrid : un choix assumé
Au sujet de son passage à la tête du Real Madrid, Lopetegui affirme qu’il referait « sans hésitation » ce choix, malgré les épreuves rencontrées. « Ce fut une bonne première saison, même si les débuts sont souvent complexes dans un club de cette envergure, surtout à peine après un Mondial. »
Il revient sur les hauts et les bas du parcours madrilène : « Nous avons enchaîné un match extraordinaire contre la Roma, puis plusieurs défaites malgré de nombreuses occasions créées. » En octobre, son équipe était à sept points du FC Barcelone au moment de son départ, alors que le Barça a fini la saison avec 19 points d’avance.
« Les joueurs étaient pleinement engagés, et nous étions prêts à nous battre pour tous les titres. »
Souvenirs de la sélection espagnole
Avant son aventure au Real Madrid, Lopetegui fut sélectionneur espagnol. Il garde une image positive de cette période : « Ce furent deux années merveilleuses où j’ai pris énormément de plaisir. » Il déplore la décision brutale de son éviction, qui l’a empêché de réaliser le rêve d’une participation au Mondial. « Avec De la Fuente, la sélection est entre de bonnes mains. »
Le derby sévillan, une rencontre singulière
Lopetegui, originaire du Pays basque, évoque aussi avec émotion le derby entre le Séville FC et le Real Betis. « C’est un match unique, le derby le plus spécial. Il a une saveur particulière, surtout pour ceux qui vivent à Séville. Il se joue bien avant le coup d’envoi et continue longtemps après, surtout si vous en sortez perdant. »









