L’OM en difficulté : analyse d’un début de saison préoccupant

L’OM en difficulté : analyse d’un début de saison préoccupant

L’OM connaît un début de saison difficile avec deux défaites en trois matchs, suscitant des inquiétudes sur la suite de la saison à Marseille.

France

L’OM traverse un début de saison délicat: après seulement trois matchs, le club marseillais accuse un retard de six points sur le PSG et Lyon. Deux rivaux qui ont démarré en force ou, pour Paris, qui semble hors sol sur les premières journées, tandis que Lyon, sans le numéro 9, affiche un départ quasi insolite. Si Marseille avait promettait de s’inscrire dans le duo de tête et d’aller chercher le titre par les confrontations directes, le signal actuel ne ressemble pas à une locomotive en pleine puissance, mais à une formation sous tension et en perte de vitesse.

Des signes qui font émerger les inquiétudes

Dans l’été, les regards avaient été orientés sur une continuité: un président qui n’avait pas effectué de changements massifs, un entraîneur qui restait en place et la perspective d’une qualification européenne qui pouvait rassurer. Or, dès l’entame de la saison, les voyants se sont inquiétants. Une défaite à Rennes a mis à nu les fragilités sous-jacentes, et les tensions artificiellement contenues par le climat marseillais ont pris du relief. Les mouvements autour du club, dont le départ de certains cadres et les échanges qui ont suivi, ont renforcé l’impression que la direction naviguait à vue. Les démons émotionnels de la saison précédente ont donné un nouvel élan à des dysfonctionnements pris en lumière trop tôt, avec des épisodes hors terrain qui alimentent le malaise global.

Ces signaux d’alerte se combinent avec des choix qui interrogent sur la gouvernance et la sérénité du projet. Le rituel du travail collectif et les enjeux entourant la préparation se sont traduits par une impression de fragilité, plus que par une assurance affichée sur le jeu et les résultats.

Septembre et un calendrier qui s’annonce ardent

Sur le plan sportif, Roberto De Zerbi a été confronté à des difficultés à réaffirmer son idée de jeu, celle d’un football offensif et volontaire. Certains cadres peinent à trouver leur meilleur niveau, et l’équipe n’applique pas encore pleinement les principes qui avaient été mis en avant. Cette impression de stagnation contraste avec les attentes élevées placées en amont de la saison et nourrit les critiques sur la dynamique collective.

La trêve internationale tombe à pic pour permettre de panser les plaies et d’intégrer les recrues de dernière minute, notamment Nayef Aguerd, Emerson et Vermeeren. Le programme de septembre s’annonce particulièrement exigeant: un déplacement à Lorient, puis le Real Madrid en Ligue des champions, un réinvendeur face au PSG en Ligue 1, un déplacement à Strasbourg et un nouveau rendez-vous européen contre l’Ajax. Ce cycle intense risque d’imprimer durablement le visage de la saison marseillaise et d’imposer un effort soutenu de tous les jours à un effectif qui devra s’adapter rapidement.

La pression retrouve ainsi ses droits sur la Canebière et le club devra faire face à des échéances déterminantes pour la suite. Le renforcement par Nayef Aguerd s’inscrit dans cette dynamique, signe d’un souci de solidité et de turnover dans l’effectif.

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