En lice au tournoi de Pékin, Loïs Boisson a signé ce qui est sans doute la plus belle victoire de sa carrière sur dur en battant une joueuse du Top 30, mais la Française est apparue diminuée physiquement.

Le duel du premier tour, long de 3h30 face à la Hongroise Dalma Balfi, a laissé des traces et pour son deuxième tour, Boisson est montée sur le court avec un gros bandage sur la cuisse gauche, donnant l’impression de ne pas être à 100 % physiquement.
Pourtant, la Française a tout de même pris le pas sur son adversaire, battant Liudmila Samsonova, numéro 21 mondiale. C’était une performance notable puisque c’était la première victoire sur une joueuse du Top 30 sur dur depuis Roland-Garros pour la N°1 française, et la première réalisée sur dur à ce niveau.
Loïs Boisson, une victoire utile mais une inquiétude persistante
Samsonova, elle aussi, n’était pas au meilleur de sa forme en fin de saison, avec un strap au genou gauche et un passage à vide entre le milieu du premier set et le début du second. Un bref regain a été constaté dans la deuxième manche, mais après avoir concédé son seul break, Boisson a repris le contrôle et conclu en 1 heure et 20 minutes (6-3, 6-4).
Tout cela est positif pour la Française, qui profite de cette tournée asiatique pour développer son jeu sur dur, elle qui est spécialiste de la terre battue. Elle débute également une collaboration avec son nouvel entraîneur, l’Espagnol Carlos Martinez. Prochain test au tour suivant face à l’Américaine Emma Navarro, numéro 16 seed. Espérons que la cuisse gauche tienne le choc.









