Lizarazu défend Deschamps face aux critiques du PSG

Lizarazu défend Deschamps face aux critiques du PSG

Bixente Lizarazu réagit vivement aux accusations du PSG contre Didier Deschamps, dénonçant le rythme effréné des joueurs et la gestion des blessures.

France

L’actualité autour de l’équipe de France et du PSG a mis en lumière les réactions d’anciens joueurs, y compris Bixente Lizarazu. Après les blessures d’Ousmane Dembélé et l’indisponibilité de Désiré Doué, le club parisien a pris une position ferme en envoyant un courrier à la FFF, mettant en cause le staff médical et évoquant une possible négligence de Didier Deschamps.

Le PSG met Deschamps sur le banc des accusés

Le club francilien affirme que les recommandations médicales concernant les joueurs blessés n’auraient pas été respectées, élevant Didier Deschamps et son encadrement au rang de responsables potentiels. Cette démarche a nourri la polémique autour de la gestion des blessures et a relancé le débat sur les liens entre les sélections et les calendriers de clubs.

La vive réplique de Bixente Lizarazu

Dans sa chronique pour L’Équipe, l’ancien latéral de l’Olympique de Marseille et du Bayern Munich n’a pas tardé à réagir. Il a qualifié de « lamentable » le fait de remettre en cause le professionnalisme du sélectionneur des Bleus et a dénoncé l’idée d’une négligence imputable au staff. Selon lui, la question n’est pas celle de la volonté des entraîneurs, mais celle du contexte dans lequel évoluent les joueurs.

Pour Lizarazu, la vraie explication tient ailleurs : le rythme effréné imposé aux joueurs. Dembélé, rappelle-t-il, accumule déjà des alertes physiques depuis le mois de juin et n’a pas bénéficié d’une période de récupération véritable. Enchaîner les matches entre le club et l’équipe nationale, sans période suffisante de repos, fragilise inévitablement les organismes et augmente le risque de blessure.

Une critique de l’organisation des compétitions

Le consultant n’a pas mâché ses mots sur l’organisation des temps forts du calendrier. Il a souligné que le PSG pourrait se montrer particulièrement irrité par la logique de la Coupe du Monde des clubs, jugée trop lourde après une saison déjà harassante. Il a évoqué le fait que Dembélé a rejoué en Supercoupe d’Europe après seulement trois semaines de repos, illustrant, selon lui, un rythme qui devient intenable et qui alourdit mécaniquement le risque de blessures.

En définitive, ces échanges mettent en lumière le délicat équilibre entre gestion des blessures et pression des calendriers modernes. Le débat persiste autour de la responsabilité et de la manière dont les clubs et la sélection peuvent mieux protéger les joueurs, tout en maintenant les ambitions sportives des Bleus et du PSG.

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