France
Liverpool s’est imposé 5-1 sur le terrain d’Eintracht Frankfurt en Ligue des Champions, mettant fin à une série de quatre défaites consécutives. Le début de rencontre a été tranchant et les buts sont venus en grande partie sur coups de pied arrêtés, signe d’une efficacité retrouvée. Si le duel n’est pas encore refermé, les Rouge et Blanc peuvent être rassurés sur certains éléments, tout en sachant qu’il reste du travail à accomplir.
De retour sur ses terres d’adoption, Hugo Ekitike a clarifié le débat autour du numéro 9 pour le moment. L’international français dégage de l’athlétisme, provoque des actions rapidement et, surtout, inscrit des buts avec régularité. Sur son ancien terrain, il a démontré qu’il a les qualités pour alimenter Liverpool sur le front de l’attaque.
Florian Wirtz a pris une dimension nouvelle à la 66e minute, délivrant un centre millimétré dans la surface qui a permis à Cody Gakpo de pousser le ballon au fond. Quatre minutes plus tard, il a offert une nouvelle livraison à Dominik Szoboszlai. La deuxième passe, plus modeste, a suffi pour faire basculer le match, et les chiffres commencent à refléter sa progression tangible. Wirtz, excellent à l’entrée, démontre une capacité croissante à peser sur les rencontres.
Mario Gotze, aligné côté Eintracht Frankfurt, symbolise ce qui aurait pu être. L’histoire de Gotze avec Jurgen Klopp, ses années à Dortmund et les tentatives de retour à Liverpool ont nourri un récit parallèle, mais le joueur a finalement choisi un autre chemin à ce moment du match.
Dans le registre des configurations défensives, Jeremie Frimpong a semblé toucher du doigt une blessure, ce qui a amené Arne Slot à privilégier Connor Bradley à droite. Bradley a été utilisé à dix reprises cette saison et n’a disputé que peu de minutes; cinq avertissements montrent une assurance à consolider. L’équipe a bénéficié d’un arrière-quatre plus stable autour de Bradley, Virgil van Dijk, Ibrahima Konaté et Andrew Robertson, tandis que Milos Kerkez s’adapte encore. Les changements répétés ont eu un effet unsettled sur le bloc.
Ce qui compte après ce quatuor de revers, c’est la façon dont Liverpool gère les célébrations et les retours en arrière. van Dijk a déclaré: « Je ne sais pas si c’est une déclaration, mais c’est une victoire », ce qui reflète les limites perçues par le groupe face à la fracture grandissante entre les clubs riches et les autres. Liverpool a encaissé 18 buts cette saison et le but encaissé à Frankfurt a été jugé discutable. Tant que l’équipe ne parvient pas à maîtriser ses matchs avec une certaine constance, les doutes persisteront, et les joueurs devront répondre sur le terrain pour apaiser les critiques.
