Le week-end dernier a été marqué par des performances variées en Premier League, notamment avec Arsenal et Manchester City qui ont su surmonter des adversités pour décrocher des victoires cruciales. Pendant ce temps, Leicester a enregistré sa première victoire de la saison, tandis que Manchester United et Aston Villa ont proposé un affrontement des plus ennuyeux. Brentford, en revanche, a écrasé Wolverhampton. Dans cet article, nous analyserons si Liverpool, sous la direction d’Arne Slot, peut réellement contester Manchester City pour le titre, nous tenterons de tirer des conclusions sur Tottenham et nous féliciterons Michail Antonio pour sa constance à West Ham.
Liverpool a-t-il les moyens de défier Manchester City ?
À l’été 2016, lorsque Pep Guardiola a pris les rênes de Manchester City, le club a investi environ 135 millions d’euros pour recruter des joueurs tels que Nolito, Ilkay Gundogan et le gardien Claudio Bravo. Dans le même temps, Liverpool a dépensé presque 70 millions d’euros pour signer Sadio Mane et Gini Wijnaldum, suivant l’arrivée de Jurgen Klopp.
Ce même été, Chelsea a également renforcé son effectif avec près de 120 millions d’euros, dont 32 millions pour N’Golo Kanté, afin d’acclimater Antonio Conte.
Depuis lors, il est difficile de ne pas constater que les clubs qui recrutent des managers de renom dépensent souvent de manière significative pour adapter l’effectif à leur style. Cependant, cela n’a pas été le cas pour Liverpool lors de ce dernier mercato. Arne Slot, remplaçant de l’entraîneur le plus influent du club depuis Bill Shankly, a hérité d’une tâche difficile, d’autant plus qu’il n’a pas réalisé de recrutements majeurs. La seule signature estivale de Liverpool a été Federico Chiesa, dans les derniers instants du mercato.
Malgré cela, après sept matchs de Premier League, Liverpool est en tête du classement, avec 18 points, à l’exception d’un faux pas contre Nottingham Forest. La victoire contre Crystal Palace ce week-end n’a pas été l’une des plus mémorables du club, mais elle leur permet de se retrouver en pole position pendant la seconde coupure internationale de la saison. Bien que leur calendrier ait été favorable, avec le plus haut placé des adversaires rencontrés jusqu’à présent se classant dixième, les résultats de Liverpool invitent à se demander si le club peut véritablement prétendre au titre cette saison, qui devait être celle de la transition.
La fragilité de Manchester City pourrait en partie les en aider, d’autant plus que l’équipe de Guardiola a déjà affiché des signes de faiblesse. L’absence de Rodri et les points perdus jusqu’à présent sont des facteurs préoccupants. Avec la pression d’Arsenal et Liverpool, cette saison pourrait-elle être celle où City fléchit finalement ?
Que penser de Tottenham ?
Tottenham Hotspur est une équipe difficile à cerner. Leur match contre Brighton a été un parfait exemple de leur incohérence. En première mi-temps, les Spurs se sont montrés fluides et déterminés, inscrivant un but et laissant un autre hors-jeu pour une très légère position de hors-jeu. En revanche, en seconde période, tout a basculé après l’égalisation de Brighton. Les Spurs se sont effondrés, concédant rapidement deux autres buts sans réussir à revenir dans le match.
Dimitar Berbatov, ancien attaquant de Tottenham, a suggéré qu’ils étaient devenus trop confiants à la pause, ce qui explique leur déroute. Ange Postecoglou, l’entraîneur récemment arrivé, a reconnu que l’équipe avait accepté leur sort trop tôt en seconde période, entraînant une défaite cuisante.
Alors, quel est le vrai visage de Tottenham ? L’équipe séduisante des 45 premières minutes, ou celle, perdue, de la seconde partie ? Le fait qu’elles puissent alterner entre ces deux visages complique toute tentative de tirer des conclusions définitives sur le travail d’Ange Postecoglou.
Si Tottenham avait su maintenir leur niveau de jeu en seconde mi-temps, ils auraient terminé cette trêve internationale à la sixième place, à un point des quatre premiers. Au lieu de cela, ils se retrouvent en neuvième position, à égalité de points avec Nottingham Forest, laissant les supporters et le manager dans le doute après cette défaite difficile.
Pourquoi Antonio reste-t-il l’attaquant le plus fiable de West Ham ?
Depuis l’arrivée de Michail Antonio à West Ham United en été 2015, le monde a beaucoup changé, mais un problème demeure : l’absence chronique d’un attaquant de premier plan. L’incapacité du club à trouver et à conserver un véritable numéro 9 est frappante, même après neuf années et 13 attaquants recrutés, représentant environ 175 millions d’euros d’investissements.
Des joueurs tels que Diafra Sakho et Marko Arnautovic ont connu des succès temporaires, mais aucun d’eux n’a su s’imposer durablement. Dans le même temps, Antonio, en réussissant à égaler le nombre total de buts marqués par ces 13 joueurs réunis, témoigne de sa longévité et de sa capacité à marquer, alors que le club semble toujours à la recherche d’un attaquant efficace.
Avec les doutes qui entourent les nouvelles recrues comme Niclas Fullkrug, il semblerait que ce soit encore une fois vers Antonio que West Ham se tournera pour inscrire les buts nécessaires cette saison.
À venir
La trêve internationale pourrait sembler un creux en termes de football, mais elle offre une occasion de respirer et de se tourner vers d’autres activités. Pour les inconditionnels, plusieurs événements intéressants se profilent :
- Le début de la phase de groupes de la Ligue des champions féminine, avec un match à suivre : Manchester City contre le tenant du titre, le FC Barcelone.
- Des confrontations internationales à noter, notamment le match de la Ligue des Nations entre l’Angleterre et la Grèce, et d’autres matchs majeurs en Ligue A.
- Pour Mauricio Pochettino, ce sera son premier match avec les États-Unis contre le Panama, suivi d’une rencontre contre le Mexique.








