Graeme Souness réfute vivement les critiques visant Liverpool suite à leur défaite lors de la finale de la Carabao Cup, insistant sur le fait que l’équipe reste performante malgré un passage à vide.
Un bilan incompris après la finale de la Carabao Cup
Malgré une prestation décevante pour certains lors de la finale de la Carabao Cup le week-end dernier, Souness rappelle que Liverpool a montré un excellent niveau de jeu depuis le début de la saison. Il déplore les critiques qui surgissent soudainement, notamment sur la qualité des attaquants et du milieu de terrain, en soulignant qu’aucune capacité ne disparaît du jour au lendemain.
L’influence de Mohamed Salah, élément-clé de Liverpool, s’est fait moins sentir lors des trois derniers matchs, ce qui pourrait expliquer une certaine frustration dans l’équipe. Cependant, selon Souness, ce n’est qu’une baisse temporaire, et l’équipe reste compétitive face à des rivaux d’envergure comme le Paris Saint-Germain et Newcastle.
La véritable explication de la défaite face à Newcastle
Ce qui a coûté la victoire à Liverpool lors de la finale, c’est la perte du combat physique et mental face à une équipe de Newcastle très agressive. Souness met en garde contre les analyses superficielles qui ne prennent en compte que la technique visible, alors que le véritable enjeu au plus haut niveau réside aussi dans l’énergie et l’agressivité pour récupérer le ballon.
« Liverpool a dominé toute la saison en intimident ses adversaires, mais dimanche dernier, ce sont eux qui ont été dominés », affirme-t-il. Newcastle a su égaler l’intensité, rivalisant du début à la fin, ce qui a complètement déstabilisé les Reds. Cette bataille acharnée, notamment au milieu de terrain, où Newcastle a pris le dessus, a fait pencher la balance.
La défaite n’est donc pas symptomatique d’un problème interne à Liverpool mais plutôt d’une confrontation où Newcastle a imposé son rythme, sa détermination et sa combativité, des qualités indispensables en Premier League.
Les clés d’une lutte d’intensité en football
Selon Souness, au cœur du football moderne, le facteur déterminant réside dans la capacité à être « le premier sur le ballon ». Ce principe fondamental garantit la possession et évite de subir le jeu. Malgré la sophistication tactique mise en avant par certains experts, l’agressivité et l’effort collectif sans ballon restent essentiels.
La défaite récente de Liverpool résulte d’un effritement de cet engagement face à une équipe qui a refusé de céder, transformant la rencontre en une véritable guerre d’usure.
Un appel à la constance pour Newcastle et Liverpool
Souness rappelle que Newcastle ne pourra pas maintenir ce niveau d’intensité chaque semaine, mais encourage le club à s’appuyer sur cette qualité comme un objectif à atteindre régulièrement. Pour Liverpool, l’heure est au regroupement et à la reprise, convaincu que leurs qualités intrinsèques restent intactes et qu’une réaction est attendue pour la suite de la saison.
Un hommage à Alan Hansen
L’ancien joueur et commentateur a également salué la distinction d’Alan Hansen, son ancien coéquipier à Liverpool, qui a reçu un MBE pour ses services rendus au football et à la retransmission sportive. Souness évoque leur complicité dans les années 1980, soulignant l’importance de Hansen tant sur le terrain qu’en dehors, comme une figure clé de la glorieuse époque des Reds.
Analyse sur Manchester United et le mercato
Souness critique également la gestion du mercato de Manchester United, pointant du doigt la vente de Scott McTominay à Naples pour environ 30 millions d’euros. Il souligne le regret du club mancunien, qui a dépensé des sommes importantes pour d’autres joueurs, tout en perdant un élément clef qui réussit désormais en Serie A.
Pour lui, cette décision illustre un exemple flagrant de mauvaise gestion depuis le départ de Sir Alex Ferguson, qui continue de peser négativement sur la trajectoire du club.
Football d’hier et d’aujourd’hui : un débat ouvert
Enfin, Souness revient sur le débat concernant le niveau des joueurs actuels comparé à celui des générations précédentes. Il reconnaît que les joueurs d’aujourd’hui bénéficient de meilleures conditions, comme des terrains impeccables, mais rappelle que les joueurs légendaires du passé pourraient également briller dans le football moderne. Il invite à relativiser ce jugement en évoquant notamment la dureté physique et les conditions plus difficiles auxquelles les anciens joueurs étaient confrontés.











