Pour les rencontres de l’équipe de France face à l’Ukraine et à l’Islande, prévues les 5 et 9 septembre, Didier Deschamps a dévoilé la liste des 23 joueurs retenus. Parmi les points marquants, l’arrivée de Maghnes Akliouche est headliner, tandis qu’Ekitike et Tolisso sont laissés sur le banc pour ce rassemblement. Une composition qui illustre la quête d’un nouveau souffle dans le cadre de la sélection et le constat d’une concurrence particulièrement relevée au sein du groupe.
La liste des 23 retenus
Gardiens : Mike Maignan, Lucas Chevalier, Brice Samba
Défenseurs : Dayot Upamecano, Ibrahima Konaté, Lucas Hernandez, William Salibé, Théo Hernandez, Lucas Digne, Malo Gusta, Jules Koundé
Milieux : Adrien Rabiot, Manu Koné, Aurélien Tchouaméni, Désiré Doué, Kephren Thuram
Attaquants : Maghnes Akliouche, Michaël Olise, Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Marcus Thuram, Rayan Cherki
Les explications du sélectionneur sur les choix et les absences
Sur Akliouche, Deschamps n’a pas caché sa surprise agréable: « Akliouche, je ne l’avais pas vu venir celle-là », a-t-il lancé en aparté, soulignant que le jeune milieu offensif possède des qualités qui peuvent nourrir le fonctionnement de l’équipe de France. Le technicien a insisté sur le fait que le joueur est capable d’évoluer dans différents registres offensifs, tout en confiant que la porte reste ouverte à ceux qui travaillent à haut niveau pour intégrer le groupe.
Concernant Hugo Ekitike, le sélectionneur a confirmé que le joueur ne ferait pas partie de cette première convocation: « il était suivi, mais ce rassemblement ne le concerne pas encore ». Deschamps a rappelé que le contexte compte, notamment le rythme de jeu et la concurrence au poste, même s’il reconnaît le potentiel d’Ekitike et les performances récentes qui l’ont mené vers Liverpool.
Autre élément notable, le cas de Kolo Muani n’a pas fait l’objet d’un appel: « Ce n’est pas une situation simple, il n’a pas de temps de jeu, il s’entraîne à part. J’espère qu’il pourra trouver une solution d’ici lundi », a confié le coach, tout en soulignant les paramètres athlétiques et la fréquence des matches qui entrent en ligne de compte lorsque le niveau international réclame du temps de jeu régulier.
La question de l’absence de Warren Zaïre-Emery a aussi été abordée: Deschamps a rappelé que la concurrence était forte au milieu. Malgré une progression précoce, le contexte actuel voit trois joueurs déjà en position favorable au PSG, ce qui limite les opportunités de temps de jeu pour le jeune milieu. L’objectif reste de maintenir sa confiance et de l’accompagner dans sa montée.
Au sujet de Adrien Rabiot, Deschamps a réaffirmé qu’il n’y avait pas de problème particulier: « Avec Adrien, je n’ai jamais eu de souci », a-t-il évoqué, laissant entendre que les circonstances autour du joueur seront gérées au mieux afin de préserver l’équilibre de l’équipe.
Du côté des gardiens, la hiérarchie se confirme avec Mike Maignan comme pierre angulaire, entouré de Lucas Chevalier et Brice Samba. Le sélectionneur a insisté sur le fait qu’avoir trois gardiens de haut niveau est un atout et que Chevalier, même s’il a du temps de jeu moins conséquent cette fois, peut prétendre à une première sélection lorsque le moment sera propice.
Sur la composition générale, Deschamps a également pris le temps d’expliquer le profil des uns et des autres. Par exemple, Akliouche est perçu comme un joueur dont le registre est principalement axial, tandis que Maghnes Akliouche est vu comme un profil plus polyvalent mais avec une affinité marquée pour le manque d’efficacité devant le but à ce stade de sa progression. Le sélectionneur a également évoqué que Maghnes possède une technique solide et peut apporter une énergie utile au milieu et sur les ailes lorsque cela est nécessaire.
À propos des autres candidats, Deschamps a évoqué Hugo Ekitike comme un joueur à surveiller dans le futur proche, tout en rappelant que la concurrence et le temps de jeu ont pesé dans la décision finale. Il a aussi relevé que Dembélé, Mbappé et Olise constituent des options offensives précieuses pour la France, avec Barcola et Cherki qui peuvent apporter leur créativité selon les configurations tactiques envisagées.
Enfin, sur le cas de Giroud et Tolisso, le sélectionneur a été clair sur le message transmis: « Olivier a été clair. Vous n’avez retenu que ses trois mots : ‘jamais dire jamais’ ». Cette remarque illustre la réalité d’une relève en cours, où une nouvelle génération est invitée à prendre progressivement ses responsabilités, sans pour autant exclure les talents établis qui restent captables par l’équipe de France. En ce qui concerne Tolisso, Deschamps a souligné qu’il avait connu une meilleure saison et avait surmonté ses pépins physiques, mais que la présence actuelle ne le place pas dans le groupe, tout en restant à l’écoute d’un éventuel revers de situation.
La conférence a aussi mis en avant la perspective de continuité et de compétitivité au sein du football français: l’équipe de France demeure un vivier où la performance et le temps de jeu jouent un rôle crucial dans les choix de Deschamps à l’approche des matchs internationaux. Le sélectionneur a insisté sur la nécessité pour chaque joueur de démontrer ses qualités et de saisir les opportunités qui se présentent, dans un contexte où la compétition pour les places est intense et où la forme du moment compte autant que le potentiel.
En résumé, la formation retenue par Didier Deschamps pour les rencontres contre l’Ukraine et l’Islande témoigne d’un équilibre entre expérience et jeunesse, avec Akliouche incorporé comme symbole d’un renouveau possible de l’équipe de France dans le cadre du football actuel en France et au-delà.
Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre des objectifs de l’équipe de France, où Didier Deschamps, fidèle à l’objectif de performance et de progression, prépare une sélection prête à relever les défis du football international en s’appuyant sur une base solide de talents nationaux.









