Ligue des champions féminine : déclin du football français

Un déclin pour le football français

Cette situation rappelle celle de la saison 2013-2014, marquée par l’absence de résultats probants des clubs français en Europe. Depuis cette époque, l’Olympique lyonnais a remporté six de ses huit titres de Ligue des champions, tandis que le Paris Saint-Germain a atteint deux finales en 2015 et 2017. La saison en cours avait toutefois laissé entrevoir de l’espoir avec la première qualification du Paris FC pour la phase de groupes, un exploit qui n’aura malheureusement pas perduré avec leurs éliminations précoces.

Une seule représentante en Ligue des champions

Le fait que seule l’Olympique lyonnais représentera la France cette saison est révélateur de la situation actuelle. Cela positionne la France au même niveau que des pays comme l’Autriche, les Pays-Bas et la Suède, témoignant d’un recul significatif. La défaite du PSG contre la Juventus, un club dont l’équipe féminine a été fondée en 2017, souligne la nécessité pour les clubs français de faire mieux, souhaité par Fabrice Abriel, l’entraîneur du Paris Saint-Germain.

Des disparités en Europe

Alors que la France semblait avoir l’avantage sur d’autres nations à une époque, les clubs anglais et espagnols réduisent cet écart. Malgré l’absence de succès en Ligue des champions pour les clubs anglais, le FC Barcelone s’est imposé comme une force majeure en Europe, ayant remporté trois titres depuis 2021. Les performances et l’évolution d’équipes comme celles-ci mettent en exergue les défis auxquels sont confrontés les clubs français.

Un championnat en quête de renouveau

La situation est d’autant plus préoccupante lorsque l’on examine les performances des Bleues sur la scène internationale. Les clubs français, notamment le PSG, doivent redoubler d’efforts pour rivaliser avec leurs homologues européens. Le changement de nom du championnat en Arkema Première Ligue ne suffira pas à combler les lacunes observées. La direction du Paris Saint-Germain doit également accorder une attention particulière à sa section féminine pour espérer un retour en force.

Enfin, la perte de talents, comme Delphine Cascarino et Sandy Baltimore lors du dernier mercato estival, accentue les défis posés au football féminin en France. La route vers la revalorisation du football féminin hexagonal s’annonce longue et semée d’embûches, avec un seul club français, l’OL, pour porter les espoirs tricolores sur la scène européenne.