Le FC Barcelone a offert un véritable récital au stade de Montjuïc en dominant l’Olympiakos 6-1. Dès les premières minutes, les hommes de Hansi Flick ont imposé leur rythme et leur maîtrise technique. Fermín López a ouvert le score à la 7e minute, profitant d’un ballon relâché par la défense grecque. Le jeune milieu espagnol a doublé la mise peu avant la mi-temps (39e) sur un service parfait de Dro Fernández, confirmant l’emprise barcelonaise. Avec un pressing haut et une circulation de balle fluide, le Barça a étouffé son adversaire, ne concédant qu’une seule vraie alerte, un tir de Dani García contré par Marc Casadó.
A la reprise, l’Olympiakos a tenté de revenir grâce à Ayoub El Kaabi, qui a d’abord trouvé le chemin des filets d’une tête (50e) puis transformé un penalty (54e). Son deuxième but a été annulé avant d’être finalement validé pour une main préalable d’Eric García. Cette parenthèse favorable aux Grecs a tourné court lorsque Santiago Hezze a été expulsé après un second carton jaune (57e), laissant ses coéquipiers à dix.
Le Barça a ensuite déroulé. Lamine Yamal a transformé un penalty obtenu par Rashford (68e), signant son premier but européen de la saison, avant que l’attaquant anglais ne signe un doublé express (74e, 79e) sur deux mouvements d’école. Le festival de Fermín López, véritable homme du match, a été le point d’ancrage d’un triplé plein de sang-froid et d’instinct. Le jeune milieu catalan, omniprésent entre les lignes, a incarné la philosophie de Flick : intensité, projection et verticalité. Autour de lui, Pedri et Marc Casadó formaient un duo axial efficace, alliant maîtrise technique et couverture défensive. Rashford, repositionné en pointe, a retrouvé le sourire avec deux buts déterminants. Quant à Lamine Yamal, insaisissable sur son aile droite, sa maturité continue d’impressionner.
Cette large victoire (6-1) propulse le Barça dans une dynamique conquérante et rassure les supporters après un début de campagne européenne hésitant.
Dans l’autre match, à Almaty, Kaïrat et Pafos ont offert un duel plus fermé, se soldant par un nul vierge (0-0) après un match haché et équilibré. Les Kazakhs, menés par le capitaine Martynovich, ont contenu les velléités chypriotes; Pafos s’est appuyé sur l’expérience de David Luiz pour verrouiller l’axe. Quelques situations chaudes ont émaillé la rencontre, notamment une frappe de Myrnskiy repoussée par Michail et un tir de Domingos Quina frôlant la lucarne d’Anarbekov. Ce partage des points, logique au vu de la physionomie du match, laisse les deux formations encore en quête d’un déclic offensif dans ce groupe où chaque point comptera pour la qualification.









