France, Thaïlande
En Thaïlande, les volleyeuses françaises poursuivent une progression qui force l’admiration et redessine l’histoire du volleyball tricolore. Après une qualification historique pour la première fois en 51 ans dans cette Coupe du Monde puis une sortie des poules, les Bleues ont livré une performance sans équivoque en quarts de finale contre la Chine, Équipe classée cinquième au niveau mondial. Bangkok a été témoin d’un succès qui les propulse en demi-finales, à un pas d’une médaille inédite.
Un parcours historique qui confirme le renouveau
Dans un tournoi marquant une étape majeure, la France a confirmé sa nette amélioration en dominant une adversaire redoutable. Après avoir franchi le cap des huitièmes de finale, l’équipe nationale féminine a pris l’ascendant dès l’entame, avec Héléna Cazaute qui a pris la mesure du match, soutenue par une Iman Ndiaye impressionnante au scoring. Le tempo imposé dès les premières échanges a mis sous pression les Chinoises, incapables de trouver la clé face à une défense française bien organisée et à un bloc déterminé.
La victoire contre la Chine : une démonstration de caractère
En ouverture, les Bleues ont pris le meilleur sur la Chine avec des sets disputés et une finition maîtrisée (25-20, 27-25, 22-25, 25-20). Dans le deuxième acte, la capacité à garder le cap malgré les retours adverses a été déterminante, Amélie Rotar scellant la troisième manche après avoir sauvé trois balles de set. La France a ensuite pris le contrôle du quatrième set pour conclure la rencontre, symbolisant une victoire historique face à l’une des plus grandes puissances du volley féminin.
La capitaine Héléna Cazaute a été éblouissante, compilant 23 points et guidant ses partenaires par son expérience et sa précision. Ndiaye, avec 21 points, a aussi brillé, apportant le tempo et la pression nécessaire. Au bloc et à la réception, Eva Elonga et Juliette Gelin ont été des maillons essentiels, fermant les portes lorsque la Chine cherchait à rétablir l’équilibre.
Expérience et ténacité : les clefs du renouveau
Cette réussite s’inscrit dans le cadre d’un travail de fonds engagé par un groupe qui a mûri après l’échec des Jeux Olympiques de Paris et qui a poursuivi sa progression avec un nouveau sélectionneur, l’Espagnol César Hernández, arrivé en décembre. Cette approche, associée à un collectif qui gagne en constance et en assurance, a permis aux Bleues de ne jamais douter face à une équipe adverse qui restait pourtant dangereuse.
« Le secret, c’est d’y croire. C’est kiffant de jouer avec cette équipe, et on a toujours envie d’y croire plus », confie Cazaute. En outsider assumé, l’équipe de France semble désormais en mesure d’élever son niveau et d’exploiter les opportunités qui se présentent sur le chemin des quarts de finale et, pourquoi pas, davantage.
Une perspective à l’heure des quarts
Alors que l’objectif affiché reste ambitieux, cette qualification en quart de finale confirme que le volleyball féminin français se réinvente et gagne en efficacité. Les Bleues abordent les prochaines échéances avec confiance, prêtes à écrire une nouvelle page de l’histoire du sport tricolore en Thaïlande et à porter haut les couleurs de la France sur la scène mondiale.
