Chris Richards, défenseur de Crystal Palace, puise dans ses tatouages une source d’inspiration profonde pour nourrir son rêve de victoire en FA Cup. Ces encres sur sa peau racontent une histoire personnelle forte et alimentent sa motivation au quotidien sur le terrain.
Des tatouages chargés de sens et d’histoire
Chris Richards affiche fièrement sur son bras droit la célèbre phrase de Martin Luther King, « I have a dream », ainsi que les portraits de légendes américaines comme Kobe Bryant et Muhammed Ali. Ces tatouages reflètent les figures qui l’inspirent, autant dans sa vie personnelle que dans sa carrière de footballeur.
Originaire de Birmingham en Alabama, ville symbolique du mouvement des droits civiques aux États-Unis dans les années 1960, Richards porte une connexion profonde avec cette histoire. Cette phrase de King, réalisée lors de son passage à Munich en 2019, est plus qu’un simple dessin : elle représente un levier de persévérance et d’espoir pour lui.
« Avoir des rêves et viser haut donne de la force et de l’espoir. Ces tatouages me rappellent ce que j’ai traversé et où je me dirige. Voir “I have a dream” sur mon bras me motive chaque jour », explique-t-il.
Un parcours atypique vers la Premier League et la FA Cup
Fils d’un joueur professionnel de basketball, Chris Richards a connu une trajectoire hors du commun. Repéré à 18 ans lors d’un essai de dix jours, il a signé avec le Bayern Munich, le plus grand club allemand, où il a commencé sa montée. Aujourd’hui, il est à un pas de réaliser son rêve anglais : briller à Wembley lors de la FA Cup.
Arrivé chez les Eagles pour environ 11 millions d’euros, Richards découvre pleinement l’importance de cette compétition prestigieuse. « La FA Cup est la plus grande compétition pour une raison. Jouer à Wembley a toujours été un rêve. J’y étais venu pour la Community Shield la saison dernière, mais cette fois, j’espère être sur la pelouse, ressentir l’atmosphère et viser le titre. »
Pour lui, la compétition est ouverte et aucune équipe ne se dégage clairement comme favorite. Crystal Palace adopte l’état d’esprit d’outsider qu’il accompagne depuis le début de saison.
Une vision réfléchie au-delà du terrain
En sélection nationale américaine, Richards a récemment vécu une défaite intense face au Canada dans la Concacaf Nations League. Il reconnaît que la rivalité entre ces deux pays est toujours très marquée dans le sport. Pourtant, il demeure mesuré sur la scène politique, un sujet qui lui est souvent posé.
« C’est compliqué, surtout avec le décalage horaire, je ne suis pas toujours à jour, mais le pays a élu ses dirigeants et il faut vivre avec. Il y a des aspects positifs et négatifs partout. Les gens ont choisi ces leaders pour une raison, je suppose que cela a du sens », confie le défenseur.
Si Richards n’a pas de tatouage de Donald Trump, il arbore une autre figure politique majeure des États-Unis : Barack Obama, avec la phrase désormais célèbre « Yes We Can », un message d’espoir et de dépassement qui accompagne également son aventure à Crystal Palace.









