Les Socceroos sous pression face à la Chine en qualifications
Le groupe C du troisième tour des qualifications à la Coupe du Monde de la FIFA pour l’Asie a commencé difficilement pour les Socceroos australiens. Avec seulement un point après des matchs contre Bahreïn et l’Indonésie, la situation s’est intensifiée avec la démission de Graham Arnold et la nomination de Tony Popovic comme nouvel entraîneur. Son premier match se déroulera contre la Chine à Adélaïde, une rencontre incontournable après un début catastrophique et avant un déplacement chez les leaders du groupe, le Japon, dans cinq jours.
Une pression accrue sur les Socceroos
Popovic possède une expérience significative en Asie, ayant mené les Western Sydney Wanderers à la victoire en Ligue des champions d’Asie en 2014. L’un de ses moments les plus mémorables a été la victoire en demi-finale contre les champions de Chine, Guangzhou Evergrande, lorsque le football chinois était à son apogée. Cependant, le contexte actuel est bien différent.
Un adversaire en difficulté
La sélection nationale chinoise arrive en Australie avec un moral au plus bas, occupant la sixième place de son groupe. Après une défaite écrasante 7-0 face au Japon et une perte face à l’Arabie Saoudite, la Chine cherche désespérément son premier point dans cette campagne. Avec huit places réservées à l’Asie pour la Coupe du Monde, la pression pour éviter une troisième défaite consécutive est forte, car cela compromettrait toute chance d’une qualification automatique.
Les attentes et les défis
Les attentes envers l’équipe chinoise sont peu élevées. Un officiel de la Fédération chinoise de football a déclaré : « Nous ne parviendrons pas à nous qualifier pour la Coupe du Monde. Ce tour de qualifications est notre Coupe du Monde. »
Le parcours de la Chine jusqu’à ce stade dépend largement des performances exceptionnelles du gardien Hassan Sunny, qui a réalisé 11 arrêts cruciaux lors du dernier match de la deuxième phase contre la Thaïlande.
Revers et critiques
Les critiques s’intensifient envers le coach Branko Ivanković après des défaites décevantes. Bien que sa réputation ait été renforcée par des succès passés avec Oman, ses choix tactiques, notamment lors des coups de pied de coin et les substitutions tardives, sont remis en question. La défaite à Saitama, qui a été l’une des plus humiliante contre le Japon, a amplifié les doutes sur sa capacité à redresser la situation.
Des absences pesantes
La Chine doit faire face à des absences significatives, avec des joueurs clés comme Wu Lei, ainsi que le Brésilien Alan Carvalho et le milieu de terrain Yang Zexiang, qui restent en Chine pour se soigner. Cela réduit encore plus les options offensives de l’équipe alors qu’elle se dirige vers ce match crucial.
La tension monte à Adélaïde
C’est donc avec une pression énorme que les Socceroos s’apprêtent à retrouver la Chine. Adélaïde devrait être le théâtre d’une rencontre où les Australiens doivent impérativement gagner pour éviter des conséquences désastreuses sur leurs ambitions de qualification.