Les prénoms interdits en France : réactions et enjeux
Depuis plusieurs années, la France a mis en place des restrictions concernant certains prénoms donnés aux enfants. Si la liberté de choisir un prénom reste généralement large, il existe néanmoins une liste officielle de noms qui sont interdits afin de protéger le bien-être et l’intérêt des jeunes générations. Que ce soit par provocation, désir d’originalité ou influence de la culture populaire, certains parents n’hésitent pas à tenter leur chance avec des choix insolites ou provocateurs. Pourtant, la loi veille, et certains prénoms ne passent pas l’étape de l’enregistrement officiel.
Une liste de prénoms strictement encadrée
En France, l’état-civil possède le pouvoir de rejeter certains prénoms jugés inappropriés ou susceptibles de nuire à l’enfant dans sa vie sociale. La liste des prénoms interdits comprend des noms tels que Joyeux, Nutella, Clitorine ou encore Jihad. D’autres choix plus insolites comme Folavril, Mini-Cooper ou Patriste figurent également dans cette liste. Certains prénoms, jugés ridicules ou potentiellement nuisibles, sont ainsi proscrits pour éviter que l’enfant ne subisse moqueries ou discriminations.

Des exemples concrets de refus
En 2019, un couple de Corrèze a voulu prénommer leur enfant « Griezmann Mbappé », hommage aux stars du football, mais leur demande a été rejetée par le juge aux affaires familiales. De même, en Allemagne, un couple a été empêché de nommer leur bébé « Lucifer », prénom considéré comme offensant et susceptible de nuire à l’intégration sociale de l’enfant. La justice française, comme celle d’autres pays, peut refuser un prénom si celui-ci est susceptible de porter préjudice à l’enfant ou de provoquer des moqueries à l’école ou dans la vie quotidienne.
Il est important de noter que la loi française, en vigueur depuis 1993, offre une certaine liberté aux parents dans le choix des prénoms. Cependant, si un prénom est jugé contraire à l’intérêt de l’enfant ou à la protection du nom de famille, le juge peut en ordonner la suppression dans les registres de l’état civil.
Les réactions des internautes face à ces interdictions
Les réseaux sociaux se sont rapidement emparés de cette liste de prénoms interdits, et les internautes n’ont pas manqué d’y aller de leurs commentaires humoristiques. Entre ironie et second degré, ils se demandent pourquoi certains prénoms comme Joyeux, Gentil ou Délaissé sont proscrits, alors que d’autres comme Mbappé-Griezmann semblent passer inaperçus.
« J’peux savoir pourquoi on peut s’appeler Clémentine mais pas Fraise ? »
« Donc on a le droit d’appeler notre fils Mbappé-Griezmann… »
Certains plaisantent également sur le fait que des prénoms comme Joyeux ou Gentil soient interdits, alors que d’autres noms plus insolites ou humoristiques circulent librement. La liste continue d’alimenter les débats, et les réactions amusantes ne manquent pas pour souligner l’absurdité apparente de certains choix.
Une protection légale pour les enfants
Au-delà de l’aspect humoristique, cette réglementation vise avant tout à protéger les enfants contre d’éventuelles moqueries ou discriminations. La législation française prévoit que si un prénom peut porter préjudice ou nuire à l’enfant, le juge peut intervenir. La liberté parentale reste importante, mais elle doit s’inscrire dans le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant.
Une étude récente a même montré que, d’ici 2500, tous les Japonais pourraient porter le même nom de famille, ce qui illustre à quel point la question de la diversité des noms et prénoms soulève des enjeux sociologiques importants.








