Les meilleures équipes de cinq-a-side de la Fiorentina

Découvrez la sélection des meilleurs joueurs de la Fiorentina en cinq-a-side.
France

Imaginez la scène dans votre gymnase local si ces joueurs venaient y jouer. Tous à l’apogée de leurs capacités, quel plaisir ce serait de les voir évoluer sur le terrain. Même avec un gardien de but en dehors des cages, ils vous imposeraient une lourde défaite.

Francesco Toldo

Son plus grand match a probablement eu lieu dans le maillot bleu de l’Italie plutôt qu’avec son équipe violette, lorsqu’il a repoussé une série de penalties des Pays-Bas lors de l’Euro 2000. Bien que ce match soit surtout connu pour le tir en Panenka de Francesco Totti, Toldo a également été héroïque, en sauvant deux penalties durant le match et trois lors de la séance de tirs au but, alors que son équipe jouait la majorité du temps à dix.

Délaissé à Milan, le géant de Padoue a trouvé sa place à Florence, contribuant à la montée en Serie A, puis à deux titres de Coppa Italia et d’un Supercoppa en près d’une décennie. Malgré sa taille d’environ 1,95 m, il était exceptionnellement agile, une caractéristique essentielle des gardiens modernes. Son tempérament imperturbable lui permettait de garder son calme pendant que les autres paniquaient. Ce n’est que suite à l’effondrement financier du club qu’il est parti pour remporter de nombreux honneurs avec l’Inter.

Daniel Passarella

Ce groupe aurait besoin d’un solide défenseur, et qui de mieux qu’un des plus grands défenseurs centraux de tous les temps ? Les Argentins sont particulièrement appréciés dans la capitale toscane, et Passarella est sans doute l’un des plus vénérés. Après avoir conduit son équipe nationale à la victoire en Coupe du Monde en 1978, il a rejoint la Fiorentina lors du retour des meilleurs joueurs étrangers en Serie A en 1980. Passarella était parfait, doté d’une القراءة du jeu exceptionnelle, d’un esprit compétitif féroce et d’une incroyable capacité à marquer.

Durant ses quatre saisons avec les *Viola*, il a magistralement dirigé la défense tout en étant une menace constante en attaque. Ses penalties et coups francs puissants le rendaient redoutable, malgré une taille modeste. Même si cela aurait peu d’impact sur un terrain de cinq-a-side, son habileté sur coups de pied arrêtés, sa vision du jeu et son agressivité étaient des atouts indéniables.

Giancarlo Antognoni

Dirigeant le jeu, l’un des grands numéros 10 du football italien ferait sensation sur ce terrain. Antognoni, élégant et raffiné, était un joueur qui aurait mérité une plus grande reconnaissance mondiale. Son attachement à Florence fut total, ayant passé 15 ans au club malgré les tentations de clubs concurrents. Il n’a pas remporté le palmarès qu’il aurait mérité, mais il a été essentiel dans la victoire de l’Italie à la Coupe du Monde 1982. Il reste adoré des supporters pour sa loyauté et sa qualité exceptionnelle, ce qui lui a valu le surnom de “Unico 10”.

Roberto Baggio

Baggio, un autre numéro 10 emblématique, connaissait un parcours différent. Après un grave accident de genou alors qu’il rejoignait la Fiorentina, le club a tenu bon et a attendu son retour à la forme. Ce choix se révéla payant, car il est devenu l’un des plus grands talents du football. Sa carrière a véritablement commencé à la fin des années 80, avec des buts audacieux, dont un, mémorable, contre le Napoli de Diego Maradona.

Il a fait exploser sa carrière au niveau international lors de la Coupe du Monde 1990 et fut sur le point de mener son club à la victoire en UEFA avant son transfert à la Juventus, qui provoqua des émeutes à Florence. Son retour à la maison fut marqué par un geste symbolique lorsqu’il ne prit pas un penalty attribué à la *Juve*, ce qui a renforcé son image d’icône à Florence.

Gabriel Batistuta

Bâtir une équipe cinq-a-side sans *Batigol* serait impensable. Avec sa puissance, son agilité et une frappe dévastatrice, aller à sa rencontre sur un petit terrain serait une aventure périlleuse. Recruté après une impressionnante Copa América en 1991, Batistuta a rapidement conquis le cœur des supporters. Il est resté fidèle au club même après une relégation, contribuant à faire de la Fiorentina une force majeure en Italie.

Une légende des *Viola*, il a remporté la Coppa Italia et la Supercoppa, mais son départ fut teinté de tristesse lors de son transfert à la Roma, où il pleura de joie suite à un titre. Sa capacité à briser les défenses et à marquer des buts spectaculaires a solidifié son statut d’icône, même si sa carrière a pris fin à l’Inter, où il n’était plus le même joueur.

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