Les gagnants et perdants de Tuchel avec l-Angleterre

Les gagnants et perdants de Tuchel avec l’Angleterre

Découvrez les joueurs qui ont brillé ou déçu sous Tuchel avec l'Angleterre.

Angleterre

Thomas Tuchel a entamé sa période à la tête de l’équipe d’Angleterre par des victoires sans suspense lors des qualifications pour la Coupe du monde face à l’Albanie et à la Lettonie. Pour le sélectionneur allemand, ces rencontres ont été autant d’occasions d’apprendre à connaître ses joueurs, tout comme eux ont pu mieux saisir ses exigences. Découvrez qui, dans cet effectif anglais, s’est distingué comme gagnant ou perdant sous la direction de Tuchel.

Reece James, l’arrière droit de haut niveau

Reece James et Thomas Tuchel

Reece James, vainqueur de la Ligue des Champions avec Tuchel à Chelsea, a retrouvé les terrains internationaux après une longue blessure. Titularisé contre la Lettonie, le latéral de 25 ans a marqué un superbe coup franc de 25 mètres, devenant le premier défenseur anglais à inscrire un tel but au stade de Wembley depuis 1992. Tuchel s’est montré élogieux : « La qualité de Reece est au plus haut niveau. »

Reece James

Kyle Walker, 34 ans, d’AC Milan, a tenu la défense contre l’Albanie tandis que James a pris la relève avec brio. Malgré quelques interrogations sur la pérennité de Walker en sélection, Tuchel peut compter sur James comme un élément clé, à condition que sa condition physique reste intacte. Trent Alexander-Arnold, malheureusement blessé lors de ces rencontres, demeure également un prétendant sérieux au poste d’arrière droit.

Myles Lewis-Skelly, jeune arrière gauche d’Arsenal de 18 ans, a marqué sur ses débuts internationaux et a montré une belle polyvalence en évoluant parfois au milieu de terrain. Son apparition très prometteuse pourrait l’amener à être un concurrent sérieux à l’avenir.

Les centraux s’imposent mais sans éclat

Ezri Konsa

Ezri Konsa a livré une prestation solide à deux reprises en défense centrale, même s’il lui a manqué un but qu’il aurait largement mérité, notamment contre la Lettonie. En revanche, Dan Burn, titulaire pour sa première sélection, a montré plus d’irrégularités, tout comme Marc Guehi, impliqué dans les occasions lettones au premier acte.

Rob Green souligne que ces matches apportent surtout de la confiance à Konsa, dont la disponibilité et le jeu aéré conviennent bien au style offensif voulu par Tuchel. Le grand gabarit de Burn offre en outre une option intéressante sur les phases arrêtées, un atout de taille pour la compétition à venir.

Les ailes à la peine, mais quelques lueurs

Marcus Rashford

Si Thomas Tuchel privilégie des ailiers capables de percuter et centrer, aucune des options testées lors de ces matches n’a convaincu totalement. Marcus Rashford, titulaire à gauche lors des deux rencontres, a multiplié les centres (11 contre la Lettonie) et les occasions créées, mais demeure vulnérable dans la conservation du ballon avec un total de 36 pertes.

Phil Foden, plus à l’aise dans l’axe, a eu du mal dans le système choisi face à l’Albanie et a été remplacé par Jarrod Bowen lors du match suivant. Ce dernier a bien animé son couloir droit sans toutefois impressionner véritablement. Eberechi Eze, entré en jeu contre la Lettonie, a su tirer son épingle du jeu en inscrivant un but, profitant d’une déviation chanceuse.

De son côté, Anthony Gordon, blessé pour le deuxième match, aurait pu apporter une dimension différente grâce à sa capacité à progresser balle au pied. Le secteur offensif réclame donc encore des réponses pour Tuchel.

Au cœur du jeu : entre certitudes et premières internationales

Morgan Rogers

Declan Rice, un titulaire incontestable, a été précieux en récupérant et en distribuant le ballon, participant directement aux deux buts de Harry Kane. Il était aligné en sentinelle dans chaque rencontre.

Aux côtés de Rice, Curtis Jones a débuté le premier match, remplacé par Morgan Rogers face à la Lettonie. Ce dernier a impressionné en première titularisation, s’illustrant par six tentatives de tir, une efficacité au dribble remarquable et une agressivité dans les duels. Relégué en fin de match sur un côté, il y a trouvé plus de liberté et d’espace, ce qui pourrait être bénéfique pour son développement international selon Tuchel.

Jude Bellingham continue d’être un maître à jouer essentiel, notamment en distillant la passe décisive à Lewis-Skelly lors du premier match.

Jordan Pickford maintient sa place de numéro un

Jordan Pickford

Gardien indiscutable depuis 2018, Jordan Pickford a conservé sa cage malgré quelques rumeurs d’exclusion. Lors des deux matches, il a peu été sollicité, ne réalisant qu’une seule parade. Sa coordination avec la défense a laissé passer une belle occasion lettone, heureusement manquée. Le gardien d’Everton a fêté sa 75e sélection avec l’équipe nationale.

Rob Green estime que la stabilité apportée par Pickford est importante pour la sélection, même si Dean Henderson et James Trafford restent en embuscade en tant que remplaçants.

Le trident offensif certain : Harry Kane

Qu’il s’agisse de son expérience ou de son talent, Harry Kane confirme sa place essentielle en sélection en marquant lors des deux rencontres, portant son total à 71 buts sous le maillot anglais. Sa complicité avec Tuchel, développée ensemble au Bayern Munich, semble être un atout majeur pour la sélection.

Thomas Tuchel | Angleterre | Reece James | Harry Kane | Qualifications
source:https://www.bbc.com/sport/football/articles/cx2rvy3rg3xo

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