Les clubs féminins générant le plus de revenus en 2024
Dans le domaine du football féminin, les clubs anglais continuent de se démarquer en matière de commercialisation et de professionnalisation. C’est ce qu’a révélé une étude récente publiée par le Deloitte Football Money League, qui présente le classement des clubs féminins ayant généré le plus de revenus.
Le classement des clubs féminins
Cette année, le classement met en avant 15 clubs féminins d’élite, ceux-ci ayant terminé leur exercice financier en 2024. Notons que les revenus des clubs situés en Australie, en Suède et aux États-Unis n’ont pas été inclus dans cette analyse. De plus, les revenus collectifs, tels que ceux générés par des accords commerciaux globaux, n’ont pas été pris en compte.
Pour la première fois, les revenus des clubs ont franchi la barre des 100 millions d’euros. Huit des 15 meilleurs clubs venant de la WSL (Women’s Super League) démontrent une forte domination anglaise.
Barcelona en tête du classement
Le club ibérique de Barcelona occupe la première place, ayant généré 17,9 millions d’euros de revenus, soit une augmentation de 26 % par rapport à la saison 2022/23. Arsenal se classe juste derrière avec également 17,9 millions d’euros, affichant une augmentation de 64 % de ses revenus de match et de 48 % de son chiffre d’affaires commercial pour la saison 2023/24.
Le reste du top cinq est complété par deux autres clubs anglais, Chelsea (13,4 millions d’euros) et Manchester United (10,7 millions d’euros), suivis de près par le Real Madrid avec 10,5 millions d’euros. D’autres clubs de la WSL qui ont réussi à intégrer le top 15 incluent Manchester City, Aston Villa, Liverpool, Tottenham et Everton.
Une croissance impressionnante des revenus
Tim Bridge, partenaire principal du Deloitte Sports Business Group, a déclaré : « La croissance de 35 % des revenus au cours de la saison 2023/24 est une impressionnante illustration du développement du football féminin dans certains de ses marchés les plus dynamiques. Les investisseurs et les dirigeants se tournent désormais vers la durabilité et la croissance des clubs, au-delà des seuls revenus. »
Bridge a également ajouté que les partenaires commerciaux et les diffuseurs commencent à reconnaître l’engouement croissant autour du football féminin, augmentant ainsi leurs investissements, ce qui attire un public plus large et diversifié.
La demande d’une expansion de la Ligue des champions féminine de l’UEFA et du Mondial des clubs de la FIFA reflète le besoin de plus de compétitions. En couplant cela avec le développement des compétitions existantes, une nouvelle gouvernance et des investissements accrus, on peut dynamiser la participation et la professionnalisation du football féminin sur le long terme.
