Les clés pour comprendre la sélection ukrainienne face aux Bleus : analyse complète de l’équipe ukrainienne, ses forces et ses faiblesses, avant le match contre la France. Découvrez les enjeux et les joueurs clés.
La majorité des joueurs ukrainiens évoluent en championnat national, mais l’Ukraine peut encore s’appuyer sur des cadres expérimentés pour asseoir une base solide. Pour autant, les résultats restent en dents de scie: elle domine les petites nations, elle pêche face aux grandes prétendantes et peut connaître des coups d’éclat sans lendemain, comme cette victoire 3-1 contre la Belgique. En 2025, l’absence de stabilité tactique se confirme: quatre rencontres récentes ont présenté des compositions et des systèmes variés, et le traditionnel 4-1-4-1, qui dominait fin 2024, a été parfois abandonné. Le groupe n’est que rarement au complet, et les absences pesent, notamment en attaque, selon une journaliste spécialisée du média Tribuna.com. Parmi les exclusions, Mykhaïlo Mudryk est suspendu pour dopage et ne figure pas dans le groupe.
Les tauliers et les pièces maîtresses
À la cuistrerie du groupe ukrainien, on retrouve des noms bien connus pour leur expérience dans les grands championnats. Le gardien Anatoliy Trubin est le pilier de la formation ukrainienne: titulaire à Benfica, il demeure une valeur sûre et se prépare à disputer une autre Champions League. Devant lui, la charnière centrale est composée d’Illya Zabarnyi et de Mykola Matvienko. Zabarnyi vient ainsi de signer au PSG après une saison remarquée à Bournemouth, tandis que Matvienko, évoluant à Donetsk, porte le brassard de capitaine depuis plus d’un an et demi, succédant à la fin de carrière internationale d’Andriy Yarmolenko. Ces trois éléments constituent le socle défensif autour duquel s’organise le reste de l’équipe.
Autour de ce cœur, le collectif ukrainien bénéficie également de la présence d’Oleksandr Zinchenko. Après un passage délicat à Arsenal, il a changé d’air à Forest lors du mercato et reste une figure essentielle par son jeu et son engagement, avec un nombre élevé de sélections à son actif. Viktor Tsygankov, fort de 61 capes et 13 buts sous le maillot national, demeure lui aussi un élément fiable et polyvalent capable d’apporter de la créativité et de la verticalité.
Le groupe ukrainien est parfois inévitablement privé de certains cadres, mais ces profils restent des points d’ancrage pour l’équipe, même si l’ensemble est rarement au complet et que les blessures et les périodes de forme varient d’un joueur à l’autre.
Créateurs et finisseurs
Sur le plan technique, Yukhym Konoplya, latéral droit apprécié pour ses montées et son sens du centre, fait partie des indéboulonnables. Il apporte de la précision dans les phases offensives et peut peser sur le flanc droit des Bleus. Au milieu, Heorhii Sudakov, transféré à Benfica et porteur du numéro 10 lisboète cette saison, est une pépite capable de changer le cours d’un match lorsqu’il se déploie entre les lignes; son influence s’est déjà fait sentir dans les compétitions européennes et il cherchera à réitérer face à la France. Son départ du Shakhtar Donetsk ne l’a pas freiné dans sa progression, et il demeure un élément clé du jeu ukrainien.
Du côté du Dynamo Kiev, Mykola Shaparenko est un autre maître à jouer. Décisif lors du dernier Euro et habitué à employer son vision et sa technique pour dynamiser le milieu, il peut être un élément déterminant. Toutefois, les analyses soulignent qu’il faut réussir à le faire coexister avec Sudakov, afin d’éviter les doubles deviations et les espaces mal couverts au milieu.
Dans l’effectif, Yegor Yarmolyuk, expatrié à Brentford, a parfois du mal à enchaîner les rencontres en club, mais il reste un joueur qui pouvait faire la différence dans les années jeunes de l’équipe nationale et qui possède encore un potentiel notable.
Parmi les talents émergents, Oleh Ocheretko est évoqué comme une potentialité intéressante à suivre, lors de cette fenêtre internationale et dans la continuité du projet du Shakhtar. Sa première vraie saison en tant que joueur senior est surveillée de près, et des observateurs évoquent déjà son apport possible en sélection.
Enfin, les observateurs évoquent aussi les impressions laissées par des voix expérimentées autour du groupe, notamment des références internationales qui voient en ce jeune ukrainien un axe fort du projet futur. L’apport de ces talents peut s’avérer déterminant dans la construction du jeu face à une attaque française puissante.
En ligne de mire, Artem Dovbyk demeure la menace principale en attaque: malgré un parcours en Serie A et à la Roma qui a connu des périodes mitigées, l’attaquant ukrainien est devenu un finisseur redoutable pour la Zbirna, capable de faire mal à la défense française et de peser sur le tempo des échanges offensifs.
Dans ce contexte, les Bleus devront rester vigilants face à une Ukraine qui peut alterner jeu posé et percées offensives sur les ailes, avec des menaces répétées sur les deux côtés du terrain et une organisation qui peut devenir éprouvante lors des phases de transition.
Cette réalité tactique souligne l’importance pour la France de dompter le milieu ukrainien, de freiner les montées des latéraux et de neutraliser les possibilités créatives offertes par Sudakov et Konoplya, tout en restant attentifs au dernier geste de Dovbyk dans les phases offensives.
En définitive, l’Ukraine présente une combinaison intéressante entre cadres expérimentés et talents émergents qui peuvent faire basculer un match contre les Bleus. Pour les Français, la clé réside dans une organisation solide du milieu, une vigilance accrue sur les couloirs et une efficacité offensive à la hauteur des situations créées par les Ukrainiens, susceptibles de surprendre à tout moment.









