Pour cette rencontre en Azerbaïdjan, l’équipe de France a aligné ses remplaçants et n’a pas été pris en défaut pendant les dix premières minutes. Face à un adversaire très limité, les Bleus ont rapidement pris le large en une mi-temps, sur le score de 1-3, et bouclent leur campagne de qualification invaincus.
L’entame a été difficile: l’équipe de France, classée 3e mondiale, a été surprise par une ouverture du score de Dadashov à la 4e minute après une série d’erreurs individuelles. La situation a montré que les visiteurs bousculaient les duels et imposaient le rythme.
Juste après ce premier quart d’heure qualifié de catastrophe par le sélectionneur, les Bleus ont rallumé la lumière. Avec un onze entièrement remanié par rapport à jeudi, et une moyenne d’âge inférieure à 25 ans, quelques tauliers de fortune ont pris le contrôle des opérations. Gusto a été un moteur précieux balle au pied, évitant de revenir au marquage après l’ouverture adverse.
Le latéral de Chelsea a d’abord centré sur la tête de Mateta pour l’égalisation (1-1, 17e), puis il a servi sur le second poteau Thuram, qui remettait en direction d’Akliouche. Celui-ci a marqué son premier but en sélection à bout portant (1-2, 30e).
En moins d’un quart d’heure, les Bleus avaient reversé le score et menaient désormais 1-2. Le gardien azerbaïdjanais paraissait hésitant sur chaque incursion française.
Juste avant la mi-temps, Magomedaliyev a envoyé dans ses propres filets une reprise non cadrée de Thuram, portant le score à 1-3 (45e). Le VAR a refusé deux réalisations: Nkunku à la 25e et Thuram à la 41e pour mains dans la surface.
En deuxième période, le match est resté calme, sans action digne d’intérêt. Le seul frisson est venu d’un coup franc de Cherki, prolongé au premier poteau par Thuram (73e).
Cette victoire, sans éclat, restera surtout dans les mémoires pour Akliouche, auteur de son premier but en sélection. Le sélectionneur voulait tester ses remplaçants avant les derniers arbitrages en vue de la Coupe du Monde, et il a estimé que le contrat était rempli.
Au moins, personne ne s’est crashé à Bakou, ce qui n’était pas gagné après dix minutes de jeu.
Avec cette cinquième victoire en six rencontres, la France termine cette campagne de qualifications invaincue.









