Au Parc des Princes, vendredi soir, les Bleus de Didier Deschamps ont franchi une étape vers le Mondial 2026 en s’imposant 3-0 face à l’Azerbaïdjan. Mbappé a ouvert le score, signant son 53e but en sélection, et a offert une nouvelle passe décisive (sa 33e) tandis qu’il a dû céder sa place en fin de match, touché à la cheville droite. Le capitaine demeure le moteur du groupe et guide l’équipe sur la route du Mondial, même si le match a connu des séquences inégales et un éclairage en clair-obscur au Parc.

La victoire rapproche les Bleus du Mondial américain à 48 nations. Le scénario pourrait se décanter lundi soir si l’Islande s’impose et si l’Ukraine parvient à battre l’Azerbaïdjan, conditionnant une qualification dès le quatrième match des éliminatoires. Cet accès, loin d’être un coup d’éclat, serait une politesse appliquée par une grande équipe à l’issue d’un chemin déjà tracé.
Sur le plan tactique, les Azerbaïdjanais ont tenté leur plan habituel de « résistance et bloc bas », qui s’effrite dans le temps additionnel de la première période. Leur approche, logique pour une petite nation, ne laisse pas d’alternative face à un 4-4-2 bleu, mais elle met aussi en lumière une absence de créativité sur les côtés. Michael Olise, l’un des joueurs les plus attendus, n’a pas réédité l’impact montrée dans d’autres sorties et n’a pas trouvé la même étincelle que lors du passage en Pologne contre l’Ukraine.
Après la pause, les Bleus se sont montrés plus mobiles et plus efficaces, gagnant en espace et en intensité grâce au scénario et aux entrées. Un poteau d’Hugo Ekitike a précédé le deuxième but, inscrit de la tête par Adrien Rabiot, qui rappelle ses coups de boule victorieux au Parc. Le public a vibré, même si le récit du match a été partagé entre enthousiasme et quelques irritations dans le microcosme du stade.
Entré en jeu tardivement, Florian Thauvin a confirmé son retour en équipe nationale six ans après sa dernière apparition. Sur son premier ballon touché, il a conclu d’une demi-volée à la 84e minute, apportant au Parc une dernière étincelle et rappelant son statut d’International. Son but a été accueilli par des applaudissements timides et, à l’inverse, quelques sifflets, signe d’un public partagé par les calendriers et les attentes autour des talents en sélection.









