Les pronostics donnent le Pays de Galles comme outsider ce week-end, mais Dafydd Jenkins affirme que l’équipe peut défier les chiffres et créer l’exploit contre les All Blacks. Classé 12e au monde, le Pays de Galles affronte une sélection néo-zélandaise qui cherche à réparer des regrets après avoir vu ses ambitions de Grand Chelem s’évaporer à Londres le week-end dernier. Les attentes sont à un niveau historiquement bas, mais dans le vestiaire, Jenkins dit qu’il existe une confiance collective prête à tenter l’impossible.
« On ne serait pas un athlète pro si l’on ne pensait pas que l’on va gagner des matches », déclare Jenkins. Il explique avoir essayé d’expliquer cela à des amis qui ne vivent pas dans le même cercle et qui ne saisissent pas cette mentalité. Plus le coup d’envoi approche, plus la confiance monte; c’est une sensation étrange, puis on sort au Principality Stadium en se sentant presque invincible. Le rugby est un sport où tout peut arriver, mais la Nouvelle‑Zélande demeure une équipe de qualité qu’il faudra troubler en restant concentré à 100 %.
Nous sommes vraiment impatients de relever ce défi en tant que jeune groupe, mais les chiffres restent contraignants: le Pays de Galles n’a gagné que deux de ses vingt derniers tests. L’automne a commencé par une défaite 52-21 face à l’Argentine, suivie d’une victoire serrée contre le Japon. De leur côté, les All Blacks ne sont plus l’unique référence; ils ont perdu trois tests cette année face à l’Argentine, l’Afrique du Sud et l’Angleterre, mais ils restent deuxième au classement mondial et disposent d’un groupe de joueurs de classe mondiale.
Des rumeurs évoquent que le sélectionneur Scott Robertson pourrait opérer des changements importants dans l’équipe et le staff avant le match de samedi. Jenkins sait toutefois que le Pays de Galles devra être quasi parfait pour avoir une chance: peu d’erreurs, jeu structuré et exécution impeccable dès les premiers ballons. « J’ai grandi en regardant les équipes 2011 à 2015, considérées comme les meilleures du monde, et on les mettait sur un piédestal. » Il affirme avoir un profond respect pour ces adversaires tout en étant prêt à tenter l’exploit et à saisir cette opportunité majeure.
Le jeune capitaine rappelle que le rugby international est marqué par la physicalité et les duels, et que l’état d’esprit peut faire la différence lorsque les actions se jouent dans la rapidité et le mouvement du ballon. « On se teste individuellement et collectivement », précise-t-il. L’objectif est clair: rester concentré, éviter les relâchements et préparer chaque action avec précision, afin d’ouvrir la porte à une victoire qui marquerait l’histoire du rugby gallois.









