La France a connu un petit coup d’arrêt en Islande, s’arrêtant sur un nul 2-2 lundi 13 octobre à Reykjavik, avec une équipe largement remaniée. Avec 10 points après quatre matches, les Bleus peuvent toutefois s’assurer une qualification pour la Coupe du monde 2026 en battant l’Ukraine en novembre. Une victoire permettrait d’éloigner définitivement les Ukrainiens (7 points) lors du rendez-vous du 13 novembre à Paris. Il faut désormais faire le travail jusqu’au bout, comme en Islande, où la rencontre a été dé nouée par les buts de Christopher Nkunku à la 63e et de Jean-Philippe Mateta à sa première titularisation, à la 68e, avant qu’un contre mal cadré n’offre l’égalisation islandaise à Kristian Hlynsson à la 70e après une perte de concentration.
Le capitaine n’était pas là: touché en fin de match contre l’Azerbaïdjan, et le Ballon d’or Ousmane Dembélé était absent, tout comme Désiré Doué et Bradley Barcola qui manquent aussi à l’appel en raison de blessures. Sans eux, les Bleus manquent de créativité. Pour Mateta, titularisé pour la première fois, le début fut hésitant mais il a ouvert son compteur sur un centre parfait d’Akliouche, entré à l’heure de jeu et qui a ensuite délivré la passe décisive pour le premier but de Mateta.
Nkunku a ensuite retrouvé le chemin des filets dans une action solitaire conclue par une frappe enroulée, son deuxième but en 16 sélections après celui marqué contre Israël il y a un an. Le nouveau joueur de l’AC Milan, rappelé pour la première fois depuis onze mois, avait aussi été rapproché de la sélection lors du dernier match. Pour Florian Thauvin, la soirée fut moins favorable: malgré une seconde période de meilleure facture, il n’a pas réussi à peser dans le jeu. Akliouche, remplaçant, a toutefois apporté une passe décisive qui a permis au jeu de se dessiner.
Du côté de la défense, les Bleus ont subi les assauts islandais: les attaquants de l’île ont vite posé problème à la charnière Upamecano-Saliba, et le 2-2 est l’illustration d’un trou de concentration. Sur l’ouverture du score islandais, Camavinga avait le ballon mais n’a pas dégagé et Palsson est venu glisser le ballon au fond des filets. Dayot Upamecano, auteur du signalement à l’arbitre puisque Maignan était éloigné du jeu, a réclamé sans succès auprès de l’arbitre. À l’aller aussi, les Islandais avaient fait douter les Bleus et avaient vu leur égalisation refusée par la VAR dans les dernières minutes (2-1 pour la France). Il faudra régler ces petits soucis en novembre, avec le retour des blessés, pour que Deschamps assure une septième qualification en phase finale depuis le début de son mandat.









