Le Grand Prix de São Paulo a été marqué par une sortie médiatique virulente de John Elkann, le président de Ferrari. Charles Leclerc a pris la défense de son PDG en saluant son honnêteté et en rappelant que le message voulu était positif. Cette prise de position a été perçue comme un appel à l’unité au sein de l’écurie italienne. L’intention sous-jacente, selon Leclerc, était de pousser Ferrari vers de meilleurs résultats.
À Interlagos, Ferrari n’a inscrit que six points, tous obtenus lors de la course sprint. Le dimanche, les deux SF-25 ont abandonné tour à tour, une débâcle qui a relégué l’écurie loin des podiums. Cette contre-performance a permis à Mercedes de prendre la deuxième place au championnat constructeurs et à Red Bull d’accroître son avance. Les critiques envers l’équipe se sont multipliées dans les jours qui ont suivi.
Lewis Hamilton a été impliqué dans deux accrochages en début de course et a dû regagner le stands, sa voiture étant trop endommagée pour poursuivre. De son côté, Leclerc a été contraint d’abandonner sur le tracé, victime collatérale de l’incident entre Piastri et Kimi Antonelli. Le résultat vierge a renforcé les questions sur la forme et les choix stratégiques de Ferrari.

Sur le classement, Ferrari s’est éloignée de la deuxième place du championnat constructeurs, désormais occupée par Mercedes, et a perdu sa troisième position au profit de Red Bull. John Elkann est ensuite apparu sur Sky Sport Italia, rapprochant son analyse des pilotes et indiquant qu’ils devraient « moins parler », selon les mots relayés par la chaîne. Ces propos ont suscité de nombreuses réactions dans le paddock et chez les fans.

Leclerc a ensuite défendu l’honnêteté d’Elkann tout en réaffirmant son attachement à la Scuderia: « John a toujours été très honnête avec moi, et c’est quelque chose de rare dans le milieu, que ce soit en Formule 2, en Formule 3 ou en Formule 1. » Il a ajouté que John est une personne ambitieuse qui pousse chacun à donner le meilleur de soi-même et que, quelle que soit l’expression, l’intention est bien positive et compte avant tout.
« John et moi nous connaissons depuis de nombreuses années, et nous avons une très bonne relation; nous travaillons ensemble depuis longtemps », a-t-il poursuivi. « Il aime Ferrari, j’aime Ferrari, nous aimons tous Ferrari et nous faisons de notre mieux dans chaque situation. » Il a aussi rappelé que l’appel après le Brésil avait été pour rappeler l’objectif de progresser, et que l’équipe resterait unie pour ramener Ferrari au sommet.
« Nous sommes unis », a-t-il affirmé, ajoutant que l’intention de ces échanges était positive et que la relation avec l’équipe ne changerait pas. « Je suis prêt à tout pour faire progresser Ferrari, et je continuerai à faire de mon mieux. »
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