Le grand départ du Tour de France 2027 sera donné de la magnifique ville d’Édimbourg en Écosse, comme l’a annoncé mercredi l’organisation Amaury Sport Organisation (ASO). Cette année-là, le Tour féminin s’élancera également de Grande-Bretagne, avec un lieu précis qui reste à confirmer.
Retour en Grande-Bretagne
Édimbourg marquera ainsi le retour du Tour de France en Grande-Bretagne, 20 ans après le départ de Londres. Le parcours des trois premières étapes transportera les cyclistes à travers les routes écossaises, anglaises, et galloises, avant de regagner la France.
Le directeur du Tour, Christian Prudhomme, a évoqué le succès populaire des précédentes éditions britanniques, où plus de trois millions de personnes avaient déferlé sur les routes pour encourager les coureurs. « Le succès populaire avait été absolument phénoménal », se remémore-t-il.
Édimbourg, une ville rêvée
Christian Prudhomme décrit Édimbourg comme une ville « magique ». Depuis longtemps, il rêvait d’un départ de cette belle capitale, mais la distance avec la France constituait un frein. Cependant, avec un nouveau règlement de l’UCI permettant des départs spéciaux tous les quatre ans, ce désir est enfin devenu réalité.
Ce joker a été utilisé lors du départ de Copenhague en 2022, et sera à nouveau utilisé en 2027, avec un départ prévu le vendredi 2 juillet.
Un parcours captivant
Bien que les villes-étapes restent à dévoiler, le peloton se dirigera immédiatement vers l’Angleterre pour la deuxième étape, suivie d’une première visite au pays de Galles lors de la troisième étape. Christian Prudhomme a souligné que ces étapes offriront des défis intéressants avec des collines et des pentes raides qui promettent des duels passionnants parmi les favoris du classement général.
Un souffle pour le cyclisme britannique
Le lundi 5 juillet sera un jour de repos, permettant aux coureurs de se transférer vers la France, probablement en avion. Ce départ d’Édimbourg marque la cinquième édition consécutive du Tour qui débute à l’étranger, après Copenhague, Bilbao, Florence, et Barcelone.
Christian Prudhomme affirme que ces départs internationaux contribuent non seulement au rayonnement du Tour et de la France, mais offrent également un bénéfice économique pour l’ASO, atteignant environ six millions d’euros pour certaines villes. De plus, le retour en Écosse est perçu comme une opportunité de relancer le cyclisme britannique, qui a connu un essoufflement ces dernières années.










