Le Giro 2025 débute en Albanie : entre sport et politique

Le Giro 2025 s'élance d'Albanie, choix politique controversé soutenu par Giorgia Meloni.
France

Le Giro 2025 sera marqué par un événement historique puisqu’il s’élancera pour la première fois d’Albanie. Cette décision, qui semble davantage motivée par des intérêts politiques que par des considérations sportives, vise à soutenir un projet de coopération entre l’Italie et l’Albanie, orchestré par le gouvernement italien d’extrême droite dirigé par Giorgia Meloni.

Une décision surprenante

Le parcours de cette édition prévue du 9 au 11 mai 2025 comprend les trois premières étapes qui débuteront à Tirana. Bien que l’Albanie n’ait pas une tradition cycliste forte, le choix de cette destination est devenu évident pour les organisateurs qui souhaitent aligner le sport sur les stratégies politiques du gouvernement italien. Ce dernier a récemment signé un accord permettant la construction de centres de rétention pour accueillir 36 000 migrants qui, après avoir été recueillis en mer, ne pourront pas entrer sur le territoire italien.

Les liens entre le Giro et la politique italienne

Le rapprochement entre le Giro et le gouvernement de Giorgia Meloni s’intensifie, comme en témoigne le discours d’ouverture du 12 novembre, où le parcours sera officiellement dévoilé. Rappelons que lors de l’événement de mai dernier au Colisée, Meloni avait été présente pour remettre le trophée du gagnant, enrichissant ainsi l’aura politique de l’événement sportif.

Des projections incertaines

En raison des tensions et de la controverse entourant ces centres de rétention, le parcours de cette édition du Giro a fait l’objet de nombreuses discussions et révisions. La région du Frioul-Vénétie julienne, et plus particulièrement la ville de Trieste, était initialement considérée comme une candidate, mais le dossier albanais a finalement pris le pas. En coulisses, les organisateurs semblent chercher à plaire à un gouvernement qui investit près d’un milliard d’euros sur cinq ans pour cette nouvelle politique migratoire.

Les conséquences du choix de l’Albanie

Choisir l’Albanie comme point de départ du Giro pourrait en effet renforcer les relations entre les deux pays dans un contexte où le sport se mêle à des agendas politiques. L’annonce de cette collaboration devrait susciter des réactions diverses au sein de la communauté cycliste et au-delà, remettant en question la séparation entre événement sportif et enjeux socio-politiques.

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