Entre rêve et réalité, l’idée qu’un jeune Espagnol puisse évoluer sous le maillot du Bayern Munich a longtemps alimenté les conversations des passionnés de football. En 2022, le club bavarois envisageait sérieusement d’attirer Lamine Yamal, alors que le jeune talent faisait déjà sensation en Espagne. Le Barça réclamait toutefois cinq millions d’euros, une somme qui a refroidi les dirigeants munichois et mis fin précocement à la piste.

Une piste prometteuse et un coût qui a tout arrêté
À l’époque, Hasan Salihamidzic, directeur sportif de Munich, s’était rendu en Espagne avec Marco Neppe, directeur technique, pour négocier avec le FC Barcelone, notamment autour de Gavi. Mais c’est Yamal, âgé de seulement 14 ans, qui a immédiatement retenu l’attention, notamment par le fait qu’il s’entraînait déjà avec les professionnels. Son potentiel l’avait rapidement placé sur la liste des priorités du Bayern.
Tout semblait avancer, mais le contexte a changé avec l’arrivée d’un nouvel agent, Jorge Mendes. Il a expliqué aux dirigeants allemands que le transfert coûterait cinq millions d’euros. Pour le Bayern, qui considérait ce montant trop risqué pour un joueur si jeune, les négociations ont été interrompues.
Évolution et valorisation du jeune talent
Avec le recul, cette histoire apparaît comme une occasion manquée. Aujourd’hui âgé de 18 ans, Lamine Yamal est valorisé à environ 200 millions d’euros. Entre-temps, il a étoffé son palmarès avec des succès en championnat d’Europe et en Liga, s’imposant comme l’un des talents les plus prometteurs de sa génération.
Cette affaire illustre les risques liés à l’investissement sur de jeunes talents: le football demeure imprévisible et chaque club doit peser soigneusement le potentiel face au risque financier.
Cette histoire rappelle que les trajectoires des jeunes talents peuvent prendre des tournants décisifs, et que les choix pris sur le marché des transferts peuvent marquer durablement le destin d’un club comme celui du Bayern.








