France
Lautaro Martínez évoque la défaite du PSG en Ligue des champions
Quelques mois après l’exploit du PSG en finale de la Ligue des champions à Munich — un match où les Parisiens ont écrasé l’Inter Milan sur le score record de 5-0 — certains Intéristes ont été profondément touchés par ce revers historique. L’un d’eux, Lautaro Martínez, a évoqué publiquement ce traumatisme et les répercussions qu’il a ressenties.
Le silence forcé et le poids de la défaite
Dans un entretien accordé à France Football, l’Argentin a révélé qu’il a mis du temps à retrouver la parole après ce qui restera comme une finale douloureuse pour l’Inter. « Je n’ai pas pu parler pendant cinq jours après la finale contre Paris », a-t-il confié. Le blocage, l’angoisse et la tristesse étaient au rendez-vous. Au cours des trois dernières saisons, l’Inter a enchaîné deux finales de C1 et, malgré un parcours séduisant, il manquait toujours ce petit quelque chose pour franchir l’étape suprême: remporter la Ligue des champions.
Un regard humain sur la finale et le mérite des vainqueurs
Malgré la douleur de la défaite, Lautaro a assumé avec sportivité la performance du PSG. « On savait que le PSG serait un adversaire difficile, solide et confiant. Mais nous aussi, nous étions bien préparés. La semaine dernière, nous avons abordé le match avec calme, sérénité et une bonne dose de confiance. L’impression dominante reste celle d’une impuissance : nous n’avons pas pu montrer ce que nous avions travaillé. Nous n’avons pas réussi à concrétiser sur le terrain, et c’est cela qui nous a le plus frustrés. » Malgré tout, il estime que le PSG mérite cette finale et le résultat obtenu, compte tenu de la qualité affichée par l’équipe française.
Cette défaite résonne comme un rappel : même les parcours les plus prometteurs se mesurent à l’épreuve ultime. Pour Lautaro Martínez et l’Inter, le sentiment demeure celui d’un grand parcours, d’efforts collectifs et d’un rêve encore intact de dominer la scène européenne à l’avenir. Le duel entre le PSG et l’Inter reste gravé dans les mémoires comme l’emblème d’une finale marquée par l’intensité et la détermination des deux camps.
