Laurent Travers sur le départ de Siya Kolisi du Racing 92

Laurent Travers sur le départ de Siya Kolisi du Racing 92

Laurent Travers évoque le départ de Siya Kolisi du Racing 92, motivé par son désir de retourner en Afrique du Sud pour continuer sa carrière internationale.

Le départ de Siya Kolisi du Racing 92 : les explications de Laurent Travers

Siya Kolisi, recruté comme la grande star de l’intersaison 2023, s’était engagé avec le Racing 92 pour une durée de trois ans. Le capitaine des Springboks avait rejoint le club français après avoir triomphé lors de sa deuxième Coupe du Monde, le 28 octobre, face à la Nouvelle-Zélande au Stade de France. Un mois plus tard, il faisait ses débuts avec les Ciel et Blanc contre La Rochelle. Sa venue était attendue avec impatience, tant pour ses capacités sur le terrain que pour son leadership en dehors.

Une saison mitigée pour Kolisi

Au cours de sa première saison, Siya Kolisi a disputé 18 rencontres (13 en Top 14 et 5 en Coupe des champions), mais n’a pas réussi à répondre aux attentes, laissant une impression mitigée, tout comme ses coéquipiers. De plus, le joueur a continué à représenter l’Afrique du Sud, contrairement à ce qui avait été prévu lors de son arrivée au club.

Un changement de cap

Pour Laurent Travers, le président du Racing 92, la situation avait considérablement évolué. Après un accord financier avec les Sharks, le club des Hauts-de-Seine a accepté son désir de retourner en Afrique du Sud, deux ans avant la fin de son contrat. Travers explique que l’appel de son pays a été déterminant dans cette décision. Kolisi avait fait le choix de découvrir le Top 14, mais le fait que Rassie Erasmus demeure sélectionneur des Springboks a également beaucoup pesé dans la balance.

Les pensées de Laurent Travers sur le départ de Kolisi

Laurent Travers souligne que Kolisi a pris conscience des défis auxquels il faisait face à Paris. « Il venait pour jouer avec le club, l’aider et apporter sa contribution. Mais avec ses engagements internationaux, cela ne correspondait plus à ce qu’il avait prévu initialement », déclare-t-il.

Des discussions fructueuses

Les discussions concernant son départ ont commencé à la fin de la saison précédente. Selon Travers, Kolisi avait probablement songé à cette option après avoir échangé avec Rassie Erasmus, notamment en vue du Rugby Championship et de la préparation pour la Coupe du Monde 2027. Si son choix est d’aller jusqu’en 2027, continuer au Racing 92 ne semblait plus envisageable.

La surprise du départ

Bien que la volonté de Kolisi de poursuivre sa carrière internationale ait été surprenante, Laurent Travers admet que l’attrait de sa terre natale et de son peuple a changé la donne. « Nous étions conscients que sa présence était essentielle pour notre équipe, mais chacun doit trouver son chemin », ajoute-t-il.

Un échec ? Pas du tout

Travers est clair : l’expérience de Kolisi au Racing 92 ne doit pas être considérée comme un échec. « S’adapter au Top 14 est un véritable défi, et il comprend que lui aussi aurait besoin de temps pour s’intégrer pleinement ». L’entraîneur se remémore même un précédent avec Chris Masoe, qui avait mis plusieurs mois à trouver ses repères avant de briller.

Le regret du temps perdu

Travers souligne également son regret de ne pas avoir pu laisser Kolisi s’installer durablement au sein de l’équipe. « Nous savons à quel point il est apprécié en Afrique du Sud, et nous étions confiants qu’il aurait pu apporter beaucoup à notre club, mais malheureusement, cela n’a pas eu lieu », déclare-t-il.

L’impossibilité de forcer un joueur

Laurent Travers précise qu’il était hors de question de forcer Kolisi à renoncer à sa sélection. « Chaque joueur a le droit de représenter son pays, et ces décisions ne peuvent pas être imposées », explique-t-il.

Les perspectives financières et le recrutement

Concernant l’indemnité que le Racing 92 recevra des Sharks, Travers assure qu’un accord a été atteint car il satisfait toutes les parties. En outre, le Racing 92 envisage d’utiliser les fonds libérés pour recruter un remplaçant, même s’il n’y a pas encore de décision prise à ce sujet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *