Lors d’une conférence de presse mercredi, Laurent Labit, nouveau manager de l’USAP, a évoqué le projet et son arrivée express à Perpignan. Tout s’est fait très vite, a-t-il expliqué: il a été très bien accueilli et a pu constater, dès le début, des signes prometteurs. Le travail avec le nouveau staff s’est organisé la semaine précédente, pendant que les joueurs étaient en vacances; à leur retour hier, il a été agréablement surpris par l’investissement et le niveau affiché, et il a senti qu’il y avait de l’espoir autour du projet.
Concernant l’issue sportive du club, Labit assure ne pas avoir hésité. Ce qui l’a fait réfléchir, disait-il, c’était de savoir si l’équipe était résignée. S’il avait senti une résignation, il serait resté chez lui. En arrivant, il a rapidement perçu une ambition intacte et a été rassuré après des échanges avec Franck Azéma et d’autres anciens du club comme Christian Lanta. Pour lui, Perpignan demeure un club mythique et historique.
Sur l’urgence du dossier, il a été clair: le défi est immense et le travail doit se mettre en œuvre sans attendre. Le prochain rendez-vous est un match contre Montpellier à Béziers, et il n’y aura aucune excuse. Le club est 14e après neuf matches, avec neuf défaites et un seul point; l’objectif immédiat est de remporter ce premier match de la saison.
A moyen terme, l’objectif est d’abord Montpellier et d’obtenir une première victoire rapidement, puis d’aller chercher une confirmation à Pau, symbole du début de la saison avec un bonus défensif obtenu ce déplacement. Les joueurs ont lancé la saison avec fierté et engagement. Après Montpellier, l’objectif est de quitter la dernière place fin janvier, en comptant sur le match du 24 janvier contre Montauban, et ensuite on verra ce qui se passe au-dessus du classement, car le Championnat est difficile et d’autres formations peuvent connaître des séries négatives.
Quant au choix du staff, Labit a expliqué avoir réfléchi à une répartition des rôles et discuter avec Nicolas Nadau pour l’attaque et Joe Worsley pour la défense. Worsley était disponible après avoir été libéré par Brive, et Nadau avait déjà été envisagé pour un passage au Stade Français. Ce sont des techniciens avec lesquels il avait engagé des discussions depuis plusieurs mois; l’avantage de Nadau est qu’il connaissait déjà Mathieu Cidre, l’entraîneur des avants, avec qui il avait travaillé à Carcassonne. Cette complémentarité a semblé naturelle et s’est matérialisée rapidement la semaine dernière.









