France
De retour de son trek dans le Langtang, Laure Manaudou, ancienne nageuse olympique, a retrouvé le Bassin d’Arcachon. Le retour n’a pas été simple: elle est tombée malade en revenant et a expliqué sa situation à RMC Running qui suit sa préparation au Marathon de Valence, début décembre.
Lors de son trek au Népal, elle a parcouru environ 140 kilomètres avec près de 8 000 mètres de dénivelé. Elle a aussi gravi le Tsergo Ry, proche des 5 000 mètres, et atteint les lacs sacrés de Gosaikund. Mais ce qui a été le plus difficile, c’est la descente, tributaire du mal des montagnes.
« L’ascension du 5 000 mètres s’est révélée plus aisée que prévu, mais la descente a été extrêmement compliquée, car nous sommes restés longtemps à 5 000 mètres. J’ai ressenti un léger vertige en bas à l’arrivée », a-t-elle confié à RMC Running. Elle a ajouté qu’elle avait clairement envie de rester sur place et de mourir sur les pierres tant elle se trouvait mal.
Une belle leçon de vie
Ce trek restera une aventure inoubliable pour l’ancienne sportive. « Cela a été très enrichissant. Voir des Népalais qui n’ont rien et qui restent heureux tout le temps, c’est une belle leçon de vie avec des paysages à couper le souffle », a-t-elle expliqué.
Aujourd’hui, Laure Manaudou se tourne vers un nouveau défi: le marathon de Valence, qui marquera sa première expérience sur les 42,195 km. Et la tâche ne s’annonce pas simple: « Si j’ai parcouru environ 150 kilomètres avec beaucoup de dénivelé, la course à pied, c’est comme la natation: quand on arrête, on met le double de temps à récupérer. J’aime suivre scrupuleusement ma prépa, et là, je n’ai pas pu la suivre entièrement. J’ai donc eu un petit coup de mou à mon retour et je ne savais plus ce que je faisais là. »
