L'ASSE et l'OL en chute : un avenir incertain en Ligue 2

L’ASSE et l’OL en chute : un avenir incertain en Ligue 2

L'ASSE reléguée en Ligue 2 après un parcours difficile, Laure Boulleau critique les fonds nord-américains dans le football français.

France

Une chute inquiétante pour l’ASSE et l’Olympique Lyonnais : un avenir incertain en Ligue 2

Il y a tout juste un an, l’AS Saint-Étienne était rachetée par le fonds canadien Kilmer Sports Ventures, avec à sa tête le milliardaire Larry Tannenbaum. Les ambitions étaient alors grandes : faire des Verts une force redoutable en Ligue 1 et retrouver rapidement la première division. Pourtant, la réalité a été tout autre, puisque le club a finalement été relégué en Ligue 2 à l’issue d’une saison difficile, marquée notamment par une défense parmi les plus faibles du championnat, ayant encaissé 74 buts.

Malgré cette descente sportive, la situation financière de l’ASSE reste stable. La DNCG, le gendarme financier du football français, a validé les comptes du club pour la saison à venir, ce qui laisse penser que le club pourra continuer à évoluer sereinement sur le plan économique. Cependant, cette stabilité ne masque pas la déception sportive et la crise qui secoue le club forézien, symbole d’un projet qui n’a pas porté ses fruits.

Les stratégies douteuses et l’intervention des fonds nord-américains

Le mercato de l’ASSE a été marqué par une politique de recrutement peu ambitieuse, avec l’arrivée de jeunes joueurs peu connus en France, et une tentative de s’appuyer sur l’équipe montée en Ligue 2 lors de la saison précédente. La présence du fonds canadien, détenu par Larry Tannenbaum, intrigue et suscite des interrogations, surtout dans un contexte où l’expérience de fonds nord-américains dans le football français est mitigée. Après l’Olympique Lyonnais et Bordeaux, Laure Boulleau, ancienne joueuse et consultante pour Canal+, n’a pas hésité à exprimer son scepticisme face à cette tendance.

Pour l’ancienne défenseure, l’implication de fonds nord-américains dans le football français est source d’inquiétude. Elle considère que ces investisseurs, souvent motivés par des dollars américains ou canadiens, n’apportent pas toujours la vision à long terme nécessaire au développement durable des clubs. Laure Boulleau confie qu’elle voit dans cette stratégie un risque de voir d’autres grands clubs, comme Lyon, voir leur avenir compromis par des choix financiers discutables.

Une analyse critique portée par Laure Boulleau

Dans une interview accordée à *Le Progrès*, Laure Boulleau a exprimé sa tristesse face à la chute de Saint-Étienne. Elle déplore que cette descente intervienne alors que le club tentait de reconstruire un projet solide. Selon elle, si le club semble avoir une structure, la présence d’investisseurs nord-américains en France, notamment à Bordeaux et dans une moindre mesure à Lyon, lui fait craindre un avenir incertain pour le football français dans son ensemble.

Elle ajoute néanmoins une note d’espoir en évoquant l’exemple de l’Olympique de Marseille, dont le propriétaire américain Frank McCourt a prouvé qu’il était possible de réussir en Ligue 1, tant sur le plan sportif que financier. Laure Boulleau souhaite voir si cette réussite pourra inspirer d’autres clubs français, malgré les défis posés par l’arrivée de fonds étrangers.

Laure Boulleau critique la gestion des fonds nord-américains dans le football français

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