Lando Norris affirme qu’une amélioration de la constance ces derniers mois lui a permis de reprendre la tête du championnat du monde. Le Britannique, âgé de 25 ans, a repris la tête devant son coéquipier Oscar Piastri après une victoire dominante au Grand Prix du Mexique. Norris est sur une série impressionnante depuis le début septembre et a désormais terminé devant l’Australien lors de cinq courses consécutives.
La mentalité s’est améliorée, ainsi que l’approche et la préparation. Plus important encore, Norris met en avant la constance : ce n’est pas qu’il a gagné les six ou sept dernières courses, mais qu’il a été constamment en lice et a marqué des points. C’est ce qui, selon lui, a donné le plus de boost dans les dernières semaines.
Norris a pris 35 points d’avance sur Piastri depuis le GP des Pays-Bas, fin août, lorsque Piastri y avait remporté la course pendant que Norris abandonnait sur une défaillance de la ligne d’alimentation. Cette performance a fait de Piastri le grand favori du titre, surtout compte tenu de sa régularité jusqu’alors. Norris est encore à une victoire du total de Piastri, qui s’élève déjà à six cette saison. Norris réfute l’idée d’avoir commencé à prendre plus de risques depuis cette course : il n’est pas convaincu d’avoir tout misé sur l’offensive ; il attribue sa progression surtout au travail acharné et à une excellente équipe autour de lui. Il affirme que 99% de ses résultats viennent du travail fourni, et 1% des diverses conditions.
Il précise ne pas penser au fait d’être leader du championnat pour la première fois depuis la quatrième course de la saison, à moins que les autres ne l’abordent. Il reste cependant plus de 120 points à prendre et ce ne serait pas déterminant pour l’instant. Le Sao Paulo Grand Prix représente le début d’une série de quatre courses en cinq week-ends qui va clore la saison.
Piastri traverse deux week-ends difficiles aux États‑Unis et à Mexico, où il a peiné sur le plan de la performance. L’explication du manque de rythme s’éclaire : les raisons sont claires et explicables. Une partie des difficultés venait du fait que ce qui fonctionnait le mieux cette saison n’allait plus aussi bien. Savoir ce qu’il faut faire aujourd’hui est désormais une question d’exécuter ce qu’il faut faire, plutôt que de chercher exactement ce qu’il faut changer. De son côté, Verstappen a déclaré qu’il n’y avait aucune pression et qu’il était satisfait de sa saison, même s’il ne remportait pas le titre. Être encore dans la lutte après plus de 100 points de retard est déjà remarquable pour lui. À quatre courses du terme, l’écart reste important et il faut marquer bien plus de points chaque week-end, ce qui n’est pas simple. Tout repose sur l’optimisation et la réussite du week-end, et peut-être un peu de chance sur un tour pour élargir l’écart. Bien sûr, il n’exclut pas la possibilité de gagner le championnat et affirme que l’équipe donnera tout jusqu’au bout.









