Lando Norris a récemment repoussé les tentatives de son rival britannique George Russell, accusé de vouloir lui jouer des « jeux psychologiques » avant le Grand Prix de Chine. Le pilote McLaren refuse de se laisser influencer par les déclarations de son homologue Mercedes, préférant prendre cette stratégie comme un signe de sa présence dans l’esprit du pilote adverse plutôt que l’inverse.
Les déclarations de Lando Norris face à George Russell
Le weekend dernier, Lando Norris a remporté le Grand Prix d’Australie en tenant tête au champion en titre Max Verstappen, notamment grâce à une performance remarquable en qualifications où lui et son coéquipier Oscar Piastri ont réalisé un doublé, avec plus de 0,3 seconde d’avance sur la concurrence.
Avant le GP de Chine, George Russell avait affirmé que McLaren devrait gagner chaque course cette saison, évoquant un avantage supérieur à celui jamais obtenu par Red Bull, même lors de leur domination en 2023 où ils avaient remporté 21 des 22 courses.
Cette déclaration a fait rire Norris, qui a répondu : « Quoi ? Un avantage plus important que celui de Red Bull en 2023 qui remportait tout ? Je pensais que Russell était un peu plus malin, mais apparemment non. Je n’ai même pas besoin de répliquer, c’est évident que ce n’est pas le cas. »
Il a ajouté : « George croit pouvoir jouer à beaucoup de jeux, mais je ne me laisse pas avoir. La voiture n’est clairement pas au niveau de Red Bull en 2023. Elle est très performante, mais qu’il considère la saison comme terminée après une seule course, c’est un peu étrange. Qu’il pense ce qu’il veut, ça ne me dérange pas. »
Confiance intacte malgré les provocations
Interrogé sur l’impact que pouvaient avoir ces propos sur sa concentration, le pilote McLaren a rétorqué avec assurance : « Non, c’est plutôt l’inverse. On dirait qu’il a déjà abandonné pour cette saison. Si quelqu’un est dans la tête de quelqu’un, c’est moi dans la sienne, vu qu’il pense qu’ils ne peuvent pas rattraper le retard. »
Malgré leur différence d’âge de presque deux ans, Norris et Russell entretiennent une relation cordiale, même si une certaine rivalité professionnelle existe. Rappelons que Russell avait remporté le championnat de Formule 2 en 2018, devant Norris, qui est désormais considéré comme un des favoris pour le titre pilote.
Norris a reconnu avoir tiré des enseignements de la saison précédente, durant laquelle il avait cédé sous la pression de Max Verstappen pour finalement perdre le championnat :
- Il nie se laisser affecter par les provocations.
- Il voit l’aspect psychologique comme un jeu qu’il ne maîtrise pas forcément.
- Il trouve amusant de voir les tentatives des autres pilotes de créer des tensions.
« Je lui dirai probablement ce que je pense, et lui répondra ‘Oh, euh,’ mais cette année, ces choses ne m’atteignent pas », conclut-il.
La tension monte entre les patrons de McLaren et Red Bull
Par ailleurs, Zak Brown, directeur général de McLaren, a envenimé le conflit médiatique avec Christian Horner, le patron de Red Bull. Brown estime que Horner devrait se sentir « vulnérable » après les départs de cadres importants comme Adrian Newey, ainsi que le froid ressenti lors du lancement de la saison de F1 à l’O2 Arena, où Horner a essuyé des sifflets.
« Quand je rencontre mon conseil d’administration, je ne me sentirais pas bien s’ils demandaient pourquoi tant de personnes ont quitté le team, et pourquoi la réception au lancement a été aussi froide », a lancé Brown, qui n’en est pas à son premier échange tendu avec Horner.










